Vingt ans de correspondance de presse. Vingt années durant lesquelles Sylvie Zentar a couvert la vie des communes d’Arton en Retz et Chéméré. C’était avant la fusion. Avant que ne naisse Chaumes en Retz en 2016.
Un vide-greniers pour commencer…
« J’ai même couvert Chauvé pendant un temps. J’ai commencé la correspondance en 2001 un peu par hasard, se souvient Sylvie. Une amie présidente du tennis d’Arthon avait eu contact avec Stéphane Rouzeau (rédacteur en chef du Courrier du pays de Retz jusqu’au printemps 2008. NDLR). Elle a donné mon nom. Quelques jours après j’ai fait mon premier article : le compte-rendu d’un vide-greniers. À l’époque, on couvrait ce genre d’événement ! »
À 66 ans, l’heure de passer la main
Aujourd’hui, à 66 ans, Sylvie Zentar passe la main à Marine Pannier, qui assurera dorénavant la correspondance pour Chaumes en Retz. Et cette activité a bien changé en vingt ans.
J’ai suivi l’évolution du journal, assure Sylvie. Je me souviens au début des années 2000, tous les correspondants se retrouvaient les lundis matin, dans l’ancienne rédaction boulevard de Linz, avec les pellicules photos. Au début c’était du noir et blanc !
Elle avait le droit de faire quatre articles maximum pour Arthon, deux pour Chéméré et deux pour Chauvé, par semaine, au prorata des habitants des communes. »
Un temps plein pour les associations
Mais si Sylvie arrête la correspondance, elle continue son engagement associatif. Ce qui représente un temps plein pour celle qui a pris sa retraite d’assistante maternelle il y a quatre ans.
Je fais 35 heures de bénévolat par semaine. Je suis présidente de l’Etoile Arthonnaise, qui compte 700 adhérents. Je préside la section danse et gym. Mais je suis aussi secrétaire du comité départemental de la fédération française EPGV (gymnastique volontaire).
Elle-même pratique une multitude de sports : « De la gym, du Pilates, de la danse moderne jazz, classique, du flamenco… J’ai laissé tomber les claquettes et la salsa, ça faisait beaucoup. »
Celle qui est aussi bénévole pour Arthon animation va bientôt être grand-mère pour la quatrième fois. Et souhaite pouvoir profiter de ses petits-enfants.
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Mais ses années de correspondance locale de presse lui laisseront des souvenirs impérissables : » Comme ces rencontres avec des sœurs sénégalaises, via l’association Terre de Vie. Ce sont des témoignages poignants. Je devais rester une heure pour l’interview. Finalement, j’ai passé la journée avec elles. »
