
Dans l’année, les enseignants ont des temps de formation appelés « animation pédagogique ». Et pour celle-ci, Magali Pichon, inspectrice de la circonscription de La Ferté-Bernard, a organisé un événement différent.
« L’objectif était de découvrir des pratiques pédagogiques innovantes portées par l’usage du numérique », confie-t-elle.
Création d’un média scolaire
Sur toute la journée, un mercredi, 120 enseignants ont défilé dans la salle Tati du lycée Robert-Garnier pour voir et tester ces nouveaux outils. « Pour se lancer et utiliser l’outil dans sa classe, il faut le voir et le tester. Nous avons eu des retours très positifs », sourit l’inspectrice, fière de sa trouvaille. Et elle tient même un petit atelier où elle présente tout un panel d’outils utilisés par une professeure dans sa classe.
Plusieurs stands sont tenus par des professeurs, des référents, mais aussi l’Inspe (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation).
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On y retrouve de la programmation robotique, de la réalité augmentée, l’utilisation d’e-primo, les dangers d’internet, un mur sonore… Et la création d’un média scolaire avec une Web TV. Marie-Adeline Moitié, conseillère pédagogique départementale Education aux Médias et à l’Information. Un atelier qui a fait un carton.
Le carnet de réservations s’est bien rempli pour l’année, sa caméra devrait visiter le département. « On va dans la classe avec le matériel. Le but est vraiment de rentrer dans le concret, et mettre en œuvre ce que sont les médias », explique-t-elle.
Lors de ses interventions, elle aborde la technique mais « on touche plein de sujets, on parle des droits d’auteur, d’image, ils peuvent aussi se charger du montage, car ce sont des outils très simples ».
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De la programmation sans robot
A l’atelier voisin, Aurélie Moriceau, référente des usages numériques, dispose seulement d’une dizaine de plots.
J’essaye d’expliquer la programmation robot avec des choses très simples. Par exemple, en mettant un élève face à ces plots. C’est comme s’il fallait programmer l’élève. On mentalise l’exercice, on débranche un peu. Et surtout, cela ne demande pas beaucoup de matériel.
Un exercice qui a plu. « Beaucoup de mes collègues ont dit qu’ils allaient tester en classe. »