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A Landisacq, conduite dangereuse devant les gendarmes : un habitant de Flers condamné

Alcool et stupéfiants au volant, les gendarmes vont surveiller les routes autour de Caen.
Un habitant de Flers (Orne) a été condamné par le tribunal d’Argentan : il circulait au volant d’une voiture non assurée, mais sous l’empire d’un état alcoolique et en ayant consommé du cannabis. ©Grégory Maucorps/Liberté Caen

Quatre mois de prison avec sursis pour une conduite dangereuse, en ayant consommé alcool et stupéfiants, alors même que le véhicule n’était pas assuré. Ce mercredi 8 février 2023, à la barre du tribunal d’Argentan (Orne), cet automobiliste de 23 ans, demeurant à Flers, a reconnu les faits tout en tentant de minimiser ses écarts sur la route. Il se défendra en affirmant qu’il voulait simplement réveiller son passager.

Il roulait en faisant des zigzags

Le 6 mars 2022 à 10 h 30, les gendarmes circulent dans le sens Landisacq – Flers et suivent un véhicule Renault qui effectue de nombreux zigzags, franchit la ligne continue, se déporte sur l’autre voie, évitant de peu un accident.

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Interpellé, le conducteur, un habitant de Flers âgé de 23 ans, est soumis aux différents dépistages qui se révèlent positifs au cannabis et à l’alcool avec un taux de 0,39 mg/l d’air (soit 0,78 g/l de sang). Les gendarmes constatent également que ce véhicule n’est couvert par aucune assurance.

Par décision administrative, le permis de conduire du conducteur a été suspendu pour une durée de six mois.

« Je savais ce que je faisais »

Il déclarait aux gendarmes qu’il avait fait la fête chez des amis, mais qu’il devait rentrer chez lui, ses parents venaient de l’appeler.

Pour les zigzags sur la route, c’était selon lui, pour réveiller son ami qui dormait à côté. Il conteste cependant avoir franchi la ligne continue : « Je savais ce que je faisais quand même ».

Des infractions pleinement caractérisées pour le procureur de la République qui a requis, en répression, une peine de six mois de prison assortis du sursis simple outre une suspension de son permis de conduire pour une durée de 10 mois.

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Son avocat reconnaît que le comportement de son client n’était pas malin. « Mettons cela sous le couvert de la jeunesse. Il a aujourd’hui pris conscience. Il est socialement inséré, il travaille « .

Il n’y a, heureusement, pas eu de victime et demande au tribunal de faire preuve d’indulgence.

Il est finalement condamné à une peine de quatre mois de prison assortis d’un sursis simple outre une amende de 100 € pour le défaut d’assurance et une suspension de son permis de conduire pour une durée de huit mois.

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