
À 39 ans, Gwenola Dupey, originaire de Bretagne, a ouvert la Maison du Vapoteur dans le centre de Mortain. Elle est installée dans le local où se trouvait auparavant Les P’tits Zouzous, fermé en décembre 2021.
Pendant 6 ans et demi, la gérante a tenu une épicerie de campagne à Mantilly. Puis a travaillé en usine pendant 6 ans et demi également.
De la genèse du projet à l’ouverture
L’idée d’ouvrir un magasin de cigarettes électroniques est venue un soir. « En discutant avec mon mari, on s’est dit : pourquoi pas ouvrir ce genre de commerce ? » L’idée allait être concrétiser. Elle décide de faire une formation.
Je ne voulais pas ouvrir sans avoir une formation, même si ce n’est pas obligatoire.
Elle a cherché une formation sur internet. « J’en ai trouvé une à Villeurbanne (69). Pendant 2 jours, les formateurs nous expliquaient ce qu’il y a dans les liquides, comment les gens peuvent arrêter la cigarette, etc. »
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Il a ensuite fallu trouver un local. « J’ai cherché sur internet. J’ai trouvé celui-là qui était disponible. Je l’ai visité, il m’a plu et j’ai donc décidé de le prendre. »
Une demande
Habitant dans un village dans le sud de l’Orne, l’ouvrir là-bas n’était pas envisageable car « il y a 300 habitants ». Et Domfront qui n’est pas loin ? « Il y en a déjà un. » Au début, elle souhaitait installer le magasin à Gorron (53). « La Maison du Vapoteur m’a dit qu’il serait compliqué de s’y installer par rapport au nombre d’habitants et qu’il n’y a pas de grandes communes. »
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À Mortain, la demande était là.
En m’installant à Mortain, les gens de Barenton, Sourdeval, Juvigny achètent. Beaucoup de clients de Juvigny, Romagny, Mortain allaient à Saint-Hilaire ou Vire.
Avant de s’installer, la franchise avait fait une étude de marché. « S’il n’y avait pas eu de demande, je ne me serai pas installée ici. »
Avec son commerce, la gérante veut aussi apporter un côté convivial. « Je discute, j’échange avec mes clients. Je peux le servir du café. »
Elle apporte des conseils.
Il arrive qu’on me demande comment fonctionne une cigarette électronique.
Elle souhaite que les clients sachent comment l’utiliser, remplir, régler la puissance, « même si ce n’est pas acheté chez moi. Donner des conseils c’est naturel », souligne-t-elle.
De la récupération
Gwenola Dupey a décidé de faire du recyclage. Elle récupère toutes les fioles vides, « y compris celles qui n’ont pas été achetées chez moi. Elles seront recyclées. Cela évite que les gens les jettent n’importe où et dans une poubelle inappropriée ». Ce sont les fioles plastiques de e-liquides de 10 à 250 ml avec bouchon. Un avoir de 10 centimes est offert pour une fiole vide rapportée.
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