Rêveurs d’autonomie. C’est le nom choisi par Stéphanie et Guillaume Mary, les cofondateurs de cette association de conseil, de formation et d’écoute destinée aux aidants familiaux de personnes âgées, handicapées, ou malades d’alzheimer par exemple.
Lancée voilà un an, après une longue année de travail administratif et de rencontres, elle s’apprête à inaugurer sa toute première permanence. Un centre qui prend ses quartiers au Luart, dans l’ancien institut médico éducatif , « dans les dernières classes utilisées et donc en état de fonctionnement, et parfaitement accessibles », se réjouit Stéphanie Mary.
Plusieurs centres en projet
Qui travaille d’ores et déjà à l’ouverture d’un deuxième centre, à l’opposé, dans le département.
Notre objectif, c’est d’ouvrir plusieurs centres avec des permanences mais aussi un appartement pédagogique, avec une chambre munie de matériel médicalisé, une salle de bain aux normes PMR (personnes à mobilité réduite, ndlr) mais également une cuisine aménagée.
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Un lieu dédié à l’accueil d’aidants mais aussi de professionnels, « qui ont énormément à s’apprendre mutuellement ».
Parce que c’est avant tout l’ignorance, qui a mené les époux à créer « Rêveurs d’autonomie ».
Accompagnement des personnes âgées ou en situation de handicap
« Nous cherchions à améliorer l’accompagnement des personnes âgées ou en situation de handicap, parce que cela nous tient à cœur. Et comme nous sommes pro-actifs, nous nous sommes dit, c’est bien beau de se plaindre mais il faut faire quelque chose », se souvient Stéphanie.
L’ignorance, pour principale cause
Salariée de la société d’aide à la personne Bien vivre chez soi, basée à La Ferté-Bernard, elle a travaillé à la reprise de cette dernière. Sans concrétiser ce projet. « Je me suis rendu compte qu’il y avait un manque d’information, de connaissances, et de formation dans ce secteur. Mais que derrière, la première raison, c’était l’ignorance. Avant même le manque de volontaires ou de moyens financiers. »
Inauguration au Luart reportée : un temps d’échange à Saint-Maixent
Le tout premier centre d’écoute, de conseil et de formation de l’association Rêveurs d’autonomie, basée à Montmirail, devait avoir lieu ce samedi 4 février, au Luart, à travers une journée parsemée d’animations.
Mais l’inauguration de l’espace Jean Poisson a finalement due être décalée.
« En attendant d’avoir l’autorisation d’exploiter ce local du Luart, nos activités partout en Sarthe peuvent se poursuivre. C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui veulent nous enrichir de leurs idées et de leurs propositions à se réunir à la salle des fêtes de Saint-Maixent, le 4 février, de 14h à 16h pour travailler la programmation des ateliers. »
Pratique : centre Jean Poisson situé au 12 place de l’Eglise, 72390, Le Luart. Renseignements au 06.47.58.90.46 ou à reveursdautonomie@gmail.com
Ni une ni deux, avec son mari, ils créent l’association, qui s’appuie sur un collectif qui compte des soignants, aides-soignants, infirmières, gériatres, thérapeutes comme des psychologues, diététiciens, nutritionnistes et ostéopathes, mais aussi des travailleurs sociaux, des professionnels de l’éducation, des aidés, des parents ou des aidants.
« Nous, avec mon mari, nus mettons à disposition une méthodologie, des moyens humains, financiers et matériels. Mais c’est tout. Nous sommes membres du conseil d’administration mais il faut désormais que les gens se saisissent du projet et le fassent vivre. »
Des ateliers dans toute la Sarthe
Un concept simple : intervenir sur toute la Sarthe à travers des ateliers de deux heures avec un professionnel ou un particulier avec une expertise à partager, à destination des aidants et des professionnels de l’accompagnement.
Mais également à travers des journées zoom. Autrement dit, des journées sur un thème très précis et transverse.
Par exemple, on ne va pas faire une journée sur la maladie d’Alzheimer mais plutôt sur les troubles de la déambulation. Ainsi, les personnes qui souffrent d’un handicap cognitif pourront partager avec les malades d’Alzheimer, des solutions communes. Il faut décloisonner les handicaps ou les maladies.
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Enfin, dernier champ d’action de l’association : la formation professionnelle. « Nous travaillons avec des centre existants que nous faisons intervenir. »
C’est cette dernière branche qui permet de proposer des services aux aidants. « C’est un modèle économique complexe et varié. Mais nous utilisons tous les moyens qui existent, ce qui permet que notre public a rarement à débourser. Parfois, on peut demander une participation pour le repas, lors d’une journée zoom. Nous proposons cependant une adhésion de 50 euros pour un membre adhérent. Et de 5 euros pour un membre d’honneur qui accepte quelques missions de volontariat », détaille Stéphanie. Qui voit là la possibilité de rendre son et ses futurs centre(s) le plus accessible possible.
