Home En bref Alençon. La chirurgie se tourne vers l’accompagnement du patient en amont
En bref

Alençon. La chirurgie se tourne vers l’accompagnement du patient en amont

L'hôpital d'Alençon, ce sont quelque 500 lits dont une quarantaine sont fermés. L'objectif du directeur est de les rouvrir mais aussi d'accueillir davantage de patients avec la même capacité.
L’hôpital d’Alençon, ce sont précisément 455 lits dont 18 sont fermés. L’objectif du directeur est de les rouvrir, mais aussi d’accueillir davantage de patients avec la même capacité. ©L’Orne hebdo

À l’hôpital, on parle de lit lorsque le patient est amené à y séjourner. Contrairement à l’ambulatoire qui ne suppose pas de nuitée.

Le Centre hospitalier intercommunal Alençon-Mamers (Chicam), c’est 733 lits au total. 455 à Alençon (Orne) et 278 à Mamers (Sarthe) très précisément. 35 d’entre eux sont fermés (18 à Alençon et 17 à Mamers), « soit 4,7 % du capacitaire total du Chicam ».

À lire aussi

  • À l’hôpital d’Alençon, un nouveau service des Urgences verra le jour en 2024

Depuis peu, les cinq salles de bloc ont retrouvé une activité (contre trois encore récemment).

« Ce qui nous permet de programmer plus de patients », se réjouit Christophe Mazin.

Si son objectif est de rouvrir tous ces lits fermés, il mise cependant sur la RAC : la réhabilitation accélérée après chirurgie.

« Elle se pratique en cardiologie au CHU de Caen, mais à notre échelle, certains patients pourraient en bénéficier ».

40 postes à pourvoir en paramédical

La RAC, quezaco ? «

Il s’agit d’accompagner le patient en amont, pour le préparer à l’intervention, mais aussi en aval à son domicile, après 24 heures ou 48 heures d’hospitalisation.

Christophe Mazin, directeur de l’hôpital d’Alençon.

Pour ce faire, l’hôpital doit, là encore, renforcer ses effectifs. En paramédical, 40 postes d’infirmier diplômé d’État et d’Aide-soignant sont à pourvoir au Chicam.

On a pourtant tout ce qu’il faut ici ! Et aucun service n’est en grande difficulté. Le sujet, ce sont les départs et les arrivées. Il faut être dans un vivier de prospective médicale. Il nous faut sélectionner les bons profils pour fédérer et non cloisonner. On ne doit pas recruter juste pour recruter »

Christophe Mazin.

À lire aussi

  • Orne. Le groupement d’employeurs recherche des alternants pour le printemps

« Et cela vaut aussi dans les services administratifs. Il nous faut des  têtes de pont avec un enjeu managérial pour animer et planifier jusqu’aux congés ! Il nous faut une fluidité depuis les locaux du bloc jusqu’aux lits. » 

Christophe Mazin ne cache pas non plus vouloir « travailler avec la clinique et se coordonner notamment sur la programmation, sans concurrence ».

Related Articles

En bref

VIDEO. Comment le Grand Dole Rugby se prépare pour accueillir Villars-les-Dombes

Lors du match contre Le Creusot qui s’était soldé par une victoire...

En bref

Caméra, réfugiés, Le Goupil… Les 5 infos à retenir du 17 février dans la Manche

Les 5 infos à retenir de ce vendredi 17 février 2023 dans...

En bref

Cherbourg. Grande première : ces parents d’élèves organisent une bourse puériculture

Les parents d’élèves préparent activement cette bourse originale. (©Roger LESCROEL/La Presse de...

En bref

Nécrologie. Cotentin : véritable légende de l’équitation, André Le Goupil nous a quittés

Originaire de Martinvast (Manche), André Le Goupil s’est éteint à l’âge de...