
Ce mardi 21 février 2023, Georges Bienviller a fêté ses 100 ans, en compagnie de plusieurs proches et élus, à la résidence du Mont-Bayard où il a été admis en juillet 2022.
Issu d’une fratrie de quatre enfants, Georges Bienviller est né le 21 février 1923 à Damparis. De cette fratrie, il reste aussi sa sœur cadette, âgée de 92 ans.
À lire aussi
- VIDEO. Saint-Claude : installation du nouveau pont de la Pipe
Jeune, il a travaillé chez Jacob Delafon puis chez Solvay à Tavaux en tant que cuisinier. Georges Bienviller a aussi été résistant avec ses camarades de Damparis et de Dole. Pendant la guerre, il s’est également engagé dans l’armée du Général De Lattre de Tassigny, avec laquelle il a contribué à chasser les Allemands jusqu’en Autriche.
Revenu à la vie civile, comme il avait été cuisinier, il a trouvé du travail en tant que cuisinier pour les ouvriers qui ont construit la colonie du Versoix à Lamoura, où il a rencontré Paulette qui est devenue sa femme en 1952.
Deux enfants : Christiane et Christian
De cette union sont nés deux enfants : Christian (70 ans) et Christiane (65), maman de deux enfants et de deux petits enfants.
Georges Bienviller a été le premier cuisinier de l’école des neiges à Lamoura, puis en 1967, le couple a repris l’hôtel Girod de Lamoura, créé par les grands-parents, jusqu’en 1982, pour prendre sa retraite.
Mon père a toujours aimé cuisiner. Il aimait avoir du monde autour de lui. Il cuisinait de tout, mais il était le spécialiste de la tarte aux pommes.
En 2004, son épouse Paulette est décédée, mais Georges Bienviller est resté à Lamoura dans l’appartement du couple, jusqu’à ce qu’il ait un souci de santé. Après son hospitalisation, affaibli, il a été accueilli à la résidence du Mont-Bayard en juillet 2022.
Homme tranquille, qui prend les choses avec philosophie, il s’y est fait et aujourd’hui, il est le chouchou de ces dames.
Mardi après-midi, une petite réception a été organisée à la résidence du Mont-Bayard en présence de plusieurs proches, mais aussi de Francis Leseur (maire de Lamoura), Jean-Louis Millet (maire de Saint-Claude), de son ancienne aide-ménagère ainsi qu’Isabelle Oula (Office national des anciens combattants et victimes de guerre).
Une autre fête, familiale cette-fois, sera organisée samedi.