Pour l’USBD Alençon, le premier match de la poule d’accession s’était soldé par une défaite contre Bihorel (76-55). À domicile, samedi 21 janvier, l’idée était de l’emporter face à Caen-Hérouville pour ne pas, déjà, se laisser distancer au classement.
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Œil pour œil, dent pour dent
L’entrée en matière de la troupe de Latifa Rhennam était timide (0-6, 4′). Mais quatre lancers francs permettaient aux locataires de Louvrier de recoller puis un panier primé de les faire passer devant (11-8, 10′).
Le début de partie donnait une nette impression de la réponse du berger à la bergère. Quatre paniers à trois points de chaque côté ont fait gonfler le score (27-28). Puis, la dernière minute était un festival offensif.
À 27-33, avec six longueurs d’avance, les visiteurs de Christophe Marguerite se croyaient à l’abri. Mais sur les trois paniers suivants, deux tirs primés pour l’USBDA et un pour les Calvadosiens.
À la pause, tout restait à faire (33-36).
Les Caennais ont pris le large
Après la pause, les choses se compliquaient pour les Ornais. Le tableau d’affichage affichait un retard allant jusqu’à neuf points (39-48, 27′).
La fatigue, les mauvais choix, l’opposition tactique caennaise compliquaient les dé ats, mais les Noirs pensaient rester dans le match avec les lancers-francs de Baptiste Percher (46-50).
Mais les Ornais encaissaient deux nouveaux paniers qui les enfonçaient, au buzzer (46-55, 30′).
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Les premiers points du dernier quart tombaient dans l’escarcelle caennaise. Les Calvadosiens ne relâchaient pas leur emprise sur la bête alençonnaise, blessée, et les paniers défilaient (46-61, 34′).
Les dernières minutes ne permettaient pas aux Ornais de refaire leur retard. « Ce qui a manqué ce soir, c’est l’agressivité. Sur quarante minutes, on en fait preuve que pendant cinq à huit minutes », déplorait Latifa Rhennam, la technicienne de l’USBDA, au coup de sifflet final.
C’est une équipe très athlétique, très jeune. On les a fait douter en jouans en zone. Il faut qu’on arrête de se voiler la face, on ne peut pas gagner un match en mettant 55 ou 60 points. On il fate trop de lancer-francs, trop de petits paniers. On joe avec la jeunesse du club et on le paie, mais si on veut préparer l’avenir, faut aller dans ce sens-là.
« Il nous a manqué l’étincelle »
Pour Frédéric Esnault, directeur des opérations basket, As ençon « perd contre une très belle équipe qui a eu beaucoup de réussite ».
Il nous a manqué l’étincelle et on laisse quelques lancer-francs. C’est une poule compliquée. On a des absents, mais on ne peut pas se cacher derrière ça. Faut qu’on reste focus sur bien finir la saison. J’ai confiance : on a de bons joueurs, une bonne coach.
Alençon cherchera à se relancer le week-end prochain, sur le parquet de l’ASPTT Rouen, formation qui présente deux victoires en deux matchs.
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USBD ALENÇON – UNION CAEN-HÉROUVILLE BASKET (B) : 60-72 (15-13 ; 18-23 ; 13-19 ; 1-17).
ALENÇON : Gabriel Jonot (7 points), Paul Stimac, Romain Lavedrine (6), Batiste Percher (2), Théo Le Royer (8), Mamadou NDiaye (20), Christophe Le Royer (11), Matthis Dossou, Guy-Marcel Essaka Eyoum, Jérémy Percourt. Entraîneure : Latifa Rhennam.
CAEN-HÉROUVILLE : Adrien Roger (2), Modeste-Auguste Baleback y Olemb (4), Alexandre Ngombé (22), Solayman Coulibaly (10), Jordan Gnohere (10), Oscar Samoy (4), Clément Lenormand (13), Oracio Attila, Carlson Legrezie (7). Entraîneur : Christophe Marguerite.
