
Après trois défaites de rang en poule d’accession de Prénationale, les joueurs de l’USBD Alençon étaient attendus au tournant, samedi 4 février, à domicile, contre la formation seinomarine de Gravenchon.
Festival du parking
Le premier quart-temps a été un récital de tirs primés. Sur 17 points inscrits, l’USBDA a marqué cinq shoots à trois points. En face, les visiteurs avaient du répondant et prenaient le large (9-15, 14-21).
Le pire était à craindre pour les coéquipiers du capitaine Romain Lavédrine, mais ils ne plongeaient pas. Ils remontaient même leur handicap (-7) en sept minutes (21-21).
Gravenchon semblait rechercher un second souffle qui ne venait pas. En six minutes (11′ à la 17′), les Seinomarins n’ont marqué que quatre points grâce, aussi, à un nouveau tir du parking. À la pause, l’écart était « syndical » (33-32).
Un second acte stratégique
Le dunk vertigineux de Ndiaye (41-40) présageait-il d’une seconde période affolante ? Gravenchon répondait coup pour coup aux velléités offensives des Alençonnais. Lors de la possession suivante, les locaux, solides, poussaient les Seinomarins au bout de l’horloge des 24 secondes.
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À la 27′, Ndiaye, encore lui, marquait un tir lointain (48-42, +6). Ces enchaînements allaient-ils faire basculer la rencontre et permettre aux Ornais de connaître leur premier succès ?
Le dernier quart commençait par un panier primé des Alençonnais (51-44), mais les visiteurs étaient présents (51-48) pour rester dans la partie. Au temps-mort, Latifa Rhennam y allait de son coup de gueule.
À six minutes du buzzer, rien n’était fait (51-51). Le temps s’écoulait et Gravenchon semblait prendre le meilleur (55-57). Ndiaye dunkait une seconde fois pour remettre les pendules à l’heure (57-57) puis pour chaparder le ballon (62-61) à 45 secondes de la fin.
« La saison va être très longue »
Gravenchon avait l’occasion de remporter la mise, mais sur l’ultime possession, la passe laser allait se perdre on ne sait où. Louvrier chambrait, Alençon y croyait.
Le temps mort, à sept secondes de la fin, permettait d’élaborer la stratégie de la gagne selon Latifa Rhennam. Peine perdue car sur l’attaque, un joueur de Gravenchon interceptait la gonfle et allait marquer seul (62-63).
« Sur la dernière action, on se démarque à deux à l’heure, on croit que le match est gagné », déplorait Latifa Rhennam, la technicienne alençonnaise, en fin de rencontre.
C’est à l’image de notre saison en poule haute. On ne va pas se mentir, on n’y est pas. Il faut arrêter de se trouver des excuses. La saison va être très longue car, même à domicile, on n’arrive pas à gagner. C’est dommage car on avait le match en main.
Et de conclure sur un note plus réjouissante : « La seule chose positive, c’est la prestation des jeunes. »
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UNION SPORTIVE BASKET DAMIGNY ALENÇON – CLUB SPORTIF GRAVENCHON BASKET : 62-63
(17-21 ; 16-11 ; 15-12 ; 14-19)
ALENÇON : Jonot (12 points), Stimac, Lavedrine (5), Le Royer T. (5), Ndiaye (22), Le Royer C. (7), Dossou, Essaka Eyoum (6), Pecourt (5).
Entraîneuse : Latifa Rhennam.