Mercredi 28 décembre 2022, Thomas Cornely avait droit à son article dans les colonnes de L’Équipe. « Du BEP de mécanicien au All-Star Game LNB », pouvait-on lire dans le titre. Initialement remplaçant, le joueur de Blois prend la place de Justin Bibbins, forfait de dernière minute, dans le concours de meneurs de cette grande fête du basket français.
À lire aussi
- Thomas Cornely, parcours atypique, détermination intacte
À Caen, personne n’a oublié Thomas Cornely. En 2016-2017, il a été l’un des acteurs de la montée du CBC en Pro B avec 8,2 points et 4,3 passes décisives par match. L’année suivante, toujours en Normandie, il s’était particulièrement illustré : 10,2 points et 6,3 passes décisives.
À lire aussi
- Thomas Cornely est passé en taille patron
Devenu un joueur majeur à Caen
Le jeune homme était alors reparti d’où il venait, à Blois, persuadé de pouvoir retrouver les responsabilités qu’il avait à Caen. Grand bien lui en a pris. Après quatre ans de Pro B avec l’ADA, il a découvert la BetClic Elite cette saison à 31 ans. Thomas Cornely continue d’épater la galerie (7,3 points, 4,9 passes décisives). Il s’est notamment distingué lors de la victoire des siens face à l’ASVEL en début de saison (16 points, 7 passes décisives).
À lire aussi
- Basket – Pro B. Thomas Cornely (Caen BC) : « J’ai été constant »
Thomas Cornely plaisait par son engagement de tous les instants, à Caen, mais également pour sa gentillesse. Il faisait partie des chouchous du public. Son parcours atypique, qui lui avait valu de faire un bac pro dans la mécanique pendant qu’il jouait en championnat régional, puis en Nationale 2, renforçait encore son capital sympathie. Les spectateurs caennais se souviennent forcément de son masque (pour un nez cassé) et de son apparition en tenue de Zorro lors du match de la montée, en 2017.
