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Brissarthe : l’entretien du bois permet à des habitants de se chauffer

A Brissarthe (Maine-et-Loire) dans le bois de la jeunerie, avec ici Arnaud Jeauffre, de l'office national des forêts, en février 2023.
A Brissarthe (Maine-et-Loire) dans le bois de la jeunerie, avec ici Arnaud Jeauffre, de l’office national des forêts, en février 2023. (©Haut Anjou)

Une forêt, ça s’entretien. En février 2023, le bois de Brissarthe (Maine-et-Loire) n’échappe pas à la règle. Des coupes y sont organisées.

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Arnaud Jeauffre, de l’office national des forêts (ONF), est technicien forestier territorial.

Il s’occupe de neuf forêts du domaine public, dont le bois de la Jeunerie (32 hectares).

« C’est l’un de mes plus petits bois et le plus éloigné », explique Arnaud, basé dans la forêt domaniale de Longuenée (600 ha).

Des coupes nécessaires

Petites ou grandes, les forêts doivent être en entretenues pour « approvisionner la filière bois » (forte de 400 000 emplois), pour les protéger des feux, proposer des espaces d’accueil de public et préserver la biodiversité.

« Chaque forêt est soumise à un document de gestion »

Arnaud JeauffreTechnicien à l’ONF

Régulièrement des coupes sont organisées pour entretenir les bois.

« Des éclaircies sont nécessaires pour permettre à d’autres arbres de se développer. On travaille toujours au profit de quelque chose. »

Les coupes n’empêchent pas la forêt française de gagner en surface chaque année (elle a doublé en 200 ans).

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Bois de chauffage

Si les arbres à gros diamètres abattus sont dédiés aux professionnels, ceux de moindres diamètres sont destinés aux particuliers.

Ces coupes leur permettent de trouver du bois de chauffage à moindres frais.

« Économiquement, c’est rentable si le particulier ne compte pas le temps passé. Il faut aussi qu’il soit équipé ».

Pour cela, il faut s’inscrire auprès du propriétaire (la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou pour le Bois de la Jeunerie), qui fixe le prix de vente.

C’est Arnaud qui « martèle » les arbres à abattre (il les marque à la peinture) et détermine ainsi le nombre de lots.

A Brissarthe (Maine-et-Loire), ici Arnaud Jeauffre de l'ONF en février 2023, devant une zone de régénération.
A Brissarthe (Maine-et-Loire), ici Arnaud Jeauffre de l’ONF en février 2023, devant une zone de régénération. (©Haut Anjou)

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« On a quelques latitudes dans la gestion des arbres à abattre. Là, j’ai changé un peu mes plans, voyant que beaucoup de châtaigniers avaient souffert. Ce sont des arbres qui peuvent résister à des sécheresses épisodiques, mais pas à répétition. Vu le réchauffement climatique, ils souffrent. On en verra de moins de moins en moins. J’ai donc décidé de faire une coupe dite sanitaire et faire abattre ceux qui meurent. »

Plusieurs lots ont été déterminés et les particuliers inscrits les abattront à l’automne.

« Ce tissu de personnes qui vient faire les coupes permet l’entretien des forêts. Des professionnels ne le feraient pas car inintéressant pour eux. »

Tout le monde y gagne donc.

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