
« Malgré le fait que plusieurs familles souhaitent ou se sont installées « sur notre secteur, la classe de Mme Chavent est menacée et avec elle notre petite école de Labesserette. Pour tenter de sauver notre classe, nous avons déjà mis en place une pétition, une page Facebook, une lettre ouverte à nos dirigeants est en cours d’écriture et un événement est prévu le vendredi 27 janvier 2023 à 16h30, devant notre école, pour protester contre la fermeture de classe » indique le collectif des familles du RPI Junhac – Labesserette – Sansac Veinazes.
Et de poursuivre : « Nos écoles ont besoin de leurs enseignants. Sur un plan purement pédagogique, le multi-niveaux implique une dégradation des conditions d’exercice. La charge de travail pour l’enseignant est amplifiée et augmente le risque de fatigabilité, voir de décompensation. Enfin, par manque de temps, le maître se retrouve face à des choix pédagogiques majeurs, et doit souvent délaisser des matières « secondaires » afin de ne pas prendre de retard sur les « matières principales ».
Des conséquences pour le département
Outre l’aspect pédagogique : « fermer une classe dans un RPI qui fonctionne, c’est affaiblir le service public, c’est affaiblir l’attractivité d’une zone rurale. La fermeture d’une classe, c’est une perte d’attractivité pour nos petites communes déjà affaiblies sur le plan démographique, un vieillissement de la population, des maisons qui se vident, et à terme la fin de nos commerces et la mort du village ».