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« C’est le travail de toute une vie qui a été volé »: un commerçant se fait cambrioler 54 téléphones

Douche froide pour Omar Lazeb. Mardi matin, à 3h26, son téléphone sonne. « C’est un téléphone professionnel. Je pensais que c’était un client, je n’ai pas répondu », retrace-t-il. La sonnerie retentit à nouveau, Omar décroche. « C’était en fait un policier, qui m’a appris que ma boutique a été cambriolée et que je devais vite venir », lâche-t-il, encore stupéfait. Il part de son domicile du Cannet en catastrophe et gagne le boulevard Dugommier à Antibes, où est situé son commerce.

54 téléphones volés

Sur place, c’est un cauchemar éveillé. Le rideau en fer est fracturé, la porte en verre est brisée, les présentoirs à téléphones sont vidés… À chaud, le gérant déplore 54 mobiles volés, soit environ 18 à 20.000 euros de préjudice.

Les policiers qui ont appelé Omar procèdent aux premières constations, puis s’en vont. Lui reste dans sa boutique et attend la police scientifique. Cinq heures plus tard: rebelote. Les agents prennent des notes, des photos et s’en vont.

« Ils m’ont dit que ça allait être compliqué de relever les empreintes parce que les supports des téléphones sont transparents. Et qu’il faut que je leur donne les numéros des appareils volés pour qu’ils puissent les localiser, avec autorisation du Parquet », détaille-t-il.

Pas d’alarme…

Avant ce cambriolage, Omar a essuyé trois effractions. « J’ai eu un premier commerce au Cannet pendant quatre ans, pour lequel je n’ai rencontré aucun problème. À Antibes, c’est le quatrième incident en deux ans », insiste-t-il. Il a donc investi dans deux rideaux en métal. Facture totale: 3.500 euros. À cela, s’ajoutent deux caméras (qui ne peuvent pas enregistrer sans autorisation préfectorale), un contrat d’assurance et une alarme.

Sauf que l’alarme d’Omar fonctionne grâce à Internet. Or, pour les besoins d’un chantier voisin, les câbles qui alimentent un bloc d’immeubles auraient été coupés. Privant, selon Omar, les riverains et commerçants de réseau fixe et Internet depuis septembre.

Résultat: son alarme sonne, mais l’entreprise qui gère le système de sécurité ne reçoit pas d’information.

« En voyant les câbles pendre sur le mur, les voleurs ont vite compris et en ont profité », analyse Omar.

… et plus d’assurance

Le Cannettan a donc contacté son assurance, Sogessur, une compagnie de la Société générale. Qui lui a appris qu’il n’était plus couvert depuis le mois de mai. Omar reconnaît avoir demandé à arrêter son contrat par mail, mais précise n’avoir jamais reçu de recommandé le confirmant. La Société générale, elle, assure qu’il a reçu deux mails: un en février, stipulant que sa demande de résiliation a été prise en compte, et un deuxième la confirmant pour la fin du mois de mai.

« C’est le travail de toute une vie qui a été volé. Ça fait six ans que je travaille sans prendre un jour de congé, je reste jusqu’à 22 heures l’été, j’ai mis toutes mes économies dans mon commerce… je suis désemparé. Pourquoi la mairie n’installe-t-elle pas au moins une caméra sur ce boulevard fréquenté? », lâche-t-il. Ajoutant, encore une fois, qu’il a pourtant déposé trois plaintes en deux ans.

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