
Dans de nombreux cours d’eau de la Charente, le niveau de l’eau est extrêmement faible. Plusieurs rivières sont asséchées.
Si les températures ont diminué avec l’hiver, la pluie se fait toujours trop rare dans le département, au plus grand désespoir des cultivateurs qui doivent innover pour tenter de sauver leurs récoltes.
Par rapport aux autres hivers, on estime que le déficit pluviométrique est de 40 à 60 %, ce qui est considérable et inquiétant pour les mois à venir.
Si la situation ne s’améliore pas dans les prochaines semaines, l’été pourrait être compliqué pour les agriculteurs.
À lire aussi
- Charente. Le Département accélère le déploiement de la fibre optique
Vers une année de sécheresse
Plusieurs cultivateurs, notamment de blé et de maïs, s’inquiètent pour leurs récoltes. Ces céréales nécessitent un apport en eau important et les derniers mois de sécheresse compliquent leur culture.
De plus, les nappes phréatiques ainsi que les différents cours d’eau du département sont toujours au plus bas.
Une réunion est prévue à la fin du mois à la préfecture d’Angoulême pour étudier les différentes solutions pour faire face à cette sécheresse.