
Lors de son parcours professionnel de plus de vingt ans comme professeure des écoles dans plusieurs établissements du Cotentin, Stéphanie L’Homme a souvent rencontré des élèves qui se heurtaient à des difficultés dans les apprentissages.
Plus que du soutien scolaire, ils avaient surtout besoin d’une aide qui ne relevait pas forcément de l’orthophonie, qui traite la voix, la parole ou le langage.
Une coach sportive du cerveau
C’est ainsi que Stéphanie L’Homme a découvert, il y a deux ans, le métier d’orthopédagogue, pour lequel elle a été formée pendant un an et certifiée par l’Institut français d’orthopédagogie de Paris.
Aujourd’hui en disponibilité, elle est convaincue de son utilité et compte bien développer cette science à temps complet au profit des enfants, mais aussi des adultes.
Cette science spécifique et complémentaire est appropriée à tous et à tout âge. Elle offre un soutien à l’apprentissage, permet de développer, entre autres, la concentration, l’endurance, la compréhension, la gestion du temps, la mémorisation et la confiance en soi.
« L’orthopédagogue prend en compte la réalité d’un apprenant, son identité, sa globalité et l’aide à s’éveiller à son propre fonctionnement face au travail, à l’école comme à la maison. Il actualise ainsi ses stratégies pour apprendre à réussir, le rendre autonome et acteur face au savoir. Son rôle consiste à muscler le cerveau de l’apprenant, qui est en perpétuelle évolution. »
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7 à 10 séances
Si ce métier existe depuis 40 ans, Stéphanie L’Homme est la seule à le pratiquer dans la Manche. Selon les besoins des apprenants, elle propose de 7 à 10 séances, après un bilan orthopédagogique.
On identifie ensemble les points forts afin de renforcer les liens entre les deux hémisphères du cerveau grâce à des exercices adaptés. Je m’attache à comprendre le fonctionnement intellectuel de l’apprenant pour l’aider à traiter, classer et mettre en relation ses idées.
L’orthopédagogue, spécialisé dans les sciences de l’éducation, peut aussi intervenir auprès des enfants présentant des troubles « dys », comme notre orthopédagogue le fait déjà auprès de la Malle à Dys du CLT. Un créneau le mercredi de 13 h 30 à 19 heures, ouvert à tous, lui est ouvert également à l’école Saint-Louis.
« À terme, j’espère aussi créer un groupe de partage à destination des personnes présentant un haut potentiel intellectuel ou émotionnel (HPI ou HPE). »
De notre correspondant Roger LESCROEL