
Au mois de novembre 2022, nous avions rencontré Philippe Lusley, le président, et Pascal Huar, le secrétaire de l’association Audace Handi Évasion, qui présentaient leur projet Side Fly.
Il s’agit d’une nacelle de montgolfière qui doit permettre à toutes les personnes valides, mais aussi aux personnes en situation de handicap, de pouvoir voler en toute autonomie et en toute sécurité.
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« Un rêve qui se réalise »

Depuis, le projet en question a évolué. Nous avons pu les retrouver le dimanche 12 février 2023 à Écausseville avec des élèves pilotes en situation de handicap.
Le stade évolue puisque nous avons notre financement avec notre partenaire sponsor, le Groupe OCI (Services et conseil informatique) dont la devise est Rendez-nous meilleurs.
Lors de ce week-end, on a pu rencontrer plusieurs élèves pilotes, notamment Stéphane Tesdechi.
« Je n’étais jamais monté en montgolfière. J’ai vu ce que faisait l’association Audace avec Pascal Lusley. Alors j’ai pris contact et je fais partie de l’équipe depuis septembre 2022. C’est mon rêve qui se réalise. L’association Audace est une famille. On est tous en connexion. Participer au projet m’a révélé, l’association m’a élevé. »
Stéphane, quant à lui, a fait son premier vol en montgolfière le samedi et un deuxième le dimanche. Nous avons pu le voir s’élever dans le cockpit avec Philippe à la place du pilote, en présence d’une équipe de tournage de France 3. Un second vol s’est déroulé, toujours avec Philippe, mais avec Samuel Marie en situation de handicap.
Avant de voler seul et être bon pilote, il faut avoir appris le vol quatre saisons. Il faut rencontrer les quatre saisons, car chacune est différente avec les animaux ou les récoltes dans les champs. C’est un apprentissage qui est long.
Maintenant, l’équipe va commander le tissu pour le ballon. S’ensuivra le découpage et la couture. Un travail va être fait en parallèle pour le cockpit au niveau du design. La présentation, si tout va bien, pourrait avoir lieu en milieu d’année.
« Tout cela peut se faire grâce à la Communauté d’agglomération du Cotentin et les membres des Amis du hangar qui nous permettent de venir dans le hangar », a conclu Pascal Huar.
De notre correspondante Claudine KEMPF