Par deux fois, une habitante de Valognes (Manche) à la langue prompte, outrage des personnes chargées d’un service public. Elle a 47 ans, elle est mariée, avec des enfants de son mari actuel et d’autres d’une union précédente.
On dira qu’elle a du tempérament… Son casier judiciaire comporte trois mentions, l’une pour conséquences de sa consommation d’alcool, une autre pour faux et usage de faux, une troisième pour blessures involontaires causées par son chien sans vaccination. Les condamnations l’ont toutes été devant la juridiction d’Évreux (Eure).
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« J’ai été juste désagréable »
À Valognes, elle a fait montre de sa capacité à provoquer les gens deux fois en 2022, le 4 juillet et le 2 septembre, maniant l’insolence et l’insulte avec aisance, une fois envers un agent de La Poste contre lequel elle a reconnu s’être emportée, une autre fois contre les gendarmes, une femme sous cet uniforme, officier de police judiciaire et son supérieur, qui lui apportaient une convocation.
« J’ai été juste désagréable », dit-elle. « Je n’irai pas », avait-elle répondu, jetant son stylo, arrachant la convocation puis claquant la porte au nez de l’adjudant après avoir traité la jeune femme en uniforme de « morue ».
Travail d’intérêt général
Elle n’était pas à l’audience. « C’est bien dommage qu’elle n’ait pas été là », a regretté le substitut du procureur, tout en se demandant si elle n’aurait pas été capable de commettre un outrage à magistrat.
La prévenue a été condamnée à une peine de travail d’intérêt général à hauteur de 105 heures, et à indemniser la femme gendarme à hauteur de 200 euros pour son préjudice moral.
