Par Hervé Pavageau Publié le L'Hebdo de Sèvre et Maine Voir mon actu Suivre
C’est dans la salle Rabelais, au niveau de l’espace du Champilambart à Vallet, que la Protection Civile et la Croix Rouge ont monté le dispositif de campagne de dépistage, en raison de la circulation active du virus.
Ouvert le lundi 29 et mardi 30 mars de 10 h 30 à 18 h, le site a la capacité de dépister 400 personnes en deux jours.
Ce lundi, ils étaient déjà une quarantaine à se présenter à l’entrée de la salle Rabelais dès 11 h.
Le dépistage suit une procédure établie. Une première file d’attente se fait déjà dehors avec la veille du respect des distances de sécurité.
En cas de test positif
Le médiateur, Julien Créau, salarié de la Protection civile, fait entrer 7 personnes maximum assises sur des chaises avec là aussi une distanciation.
Un par un, ils se désinfectent les mains et remplissent un formulaire papier. Ils sont ensuite appelés à un poste informatique où le maximum de renseignement est demandé (pièce d’identité et carte Vitale).
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Ils passent ensuite au test PCR anti génique (test naso-pharyngé). Une vingtaine de minutes est nécessaire pour avoir le résultat, beaucoup moins si le test est positif.
« Si le test est négatif, on remet un papier qui n’est valable qu’à l’instant T ainsi qu’un fascicule informatif et la personne repart » indique Julien Créau.
Pour le test positif, ils sont reçus dans une pièce à part avec une infirmière et immédiatement on indique qu'ils doivent rentrer et s'isoler. Le test anti génique est alors confirmé par un test PCR dont les résultats seront connus le jour même ou le lendemain, dans tous les cas un SMS sera envoyé. Car si la personne positive est salariée, un arrêt de travail sera reçu directement via la caisse primaire d'assurances maladie.
Avec ces dépistages, l’ARS qui recueille toutes les informations peut ainsi suivre l’évolution du virus.
Bon nombre des personnes présentes sont âgées.
« Elles viennent avant tout pour se rassurer ou parce qu’ils ont été cas contact, les autres avant tout également pour se rassurer mais malheureusement parce qu’ils ont été cas contact », indique Julien Créau.
En attente du vaccin ou pas
C’est le cas de Madeleine, 70 ans, s’est fait dépister ce matin « car son mari est hospitalisé et qu’elle souhaite ne pas transmettre la Covid et de pouvoir continuer à aller lui rendre visite ». Elle attend de pouvoir se faire vacciner.
Alain, 57 ans, déclaré cas contact, vient par obligation. Ce dernier aussi serait pour le vaccin.
Laurent 45 ans et son fils Thomas 17 ans ont fait ce matin leurs premiers PCR. Thomas entre en stage et souhaitait le faire. Tous les deux sont aussi pour le vaccin.
Julie, 28 ans maman d’enfants scolarisés et en bas âge souhaitait « faire le test par rapport au cas positif dans les écoles mais avant tout pour protéger son entourage ». Elle ne souhaite pas se faire vacciner.