Ils poussent comme des pâquerettes au milieu de la campagne du plateau du Neubourg. Petit à petit, chaque commune se dote de son propre city stade, ces équipements qui permettent aux jeunes de jouer au football, au handball ou au basket sur un petit terrain synthétique entouré de grillages. En 2023, Crestot (Eure) rejoindra ce club de moins en moins fermé.
En attente de subventions
« Tout a déjà été voté et délibéré par le conseil, confirme la maire du village, Christine Louis. Maintenant, les demandes de subventions ont été envoyées donc on n’attend plus que les sous pour lancer le chantier. » Sur un équipement estimé à 80 000 €, l’élue explique que « généralement il reste 20 % à la charge de la commune ». Avant de se lancer, le conseil municipal s’est notamment appuyé sur l’expérience des voisins de Bacquepuis. « Notre city stade va ressembler au leur, mais il sera quand même mieux », annonce Christine Louis dans un éclat de rire.
Lorsque le volet financier sera bouclé, les travaux pourront commencer sur l’emplacement choisi par la municipalité, à l’entrée du village, en face du cimetière.
« Le city stade viendra se mettre exactement à la place du terrain de pétanque »
Pour ne pas risquer de se mettre les aficionados du cochonnet à dos, Christine Louis prévient déjà que ce terrain ne sera pas supprimé, mais « déplacé de quelques mètres ». Dans un projet plus global qu’elle imagine comme un lieu de loisir pour les familles, l’élue réfléchit « à un cadre verdoyant et plus esthétique » pour cet espace.
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Si les jeunes de la commune sont les premiers concernés par cet investissement, Christine Louis ne s’inquiète pas de la situation excentrée du futur city stade, par rapport au centre-bourg. « Ce ne sera pas vraiment un problème, car les ados se déplacent beaucoup à vélo. D’ailleurs, il pourrait aussi servir aux enfants d’Hectomare », prévoit-elle. De Crestot, d’Hectomare ou d’ailleurs, les sportifs devraient pouvoir prendre possession du city stade rapidement. « On espère l’avoir pour les vacances d’été. Ça peut aller très vite dès que l’on aura les subventions », conclut Christine Louis.
Peur sur l’église
Pour terminer l’année 2022, Christine Louis et le conseil municipal ont fait une bien mauvaise découverte dans l’église de la commune. « J’ai dû prendre un arrêté de péril, car une poutre menace de tomber à l’intérieur, au niveau du clocher », décrit la maire du village. Comme la poutre a été étayée, la situation ne présente plus de danger immédiat, mais l’église doit rester fermée pour le moment. « Il n’y a presque pas de messe, mais elle sert quand même pour des baptêmes ou des inhumations », poursuit l’élue, qui craint que les travaux de réparation soient à la fois coûteux et longs à démarrer.
