
La Bayard avait organisé ses derniers championnats de Normandie il y a vingt ans, dans les rues d’Argentan (Orne).
Pour cette nouvelle organisation, dimanche 5 février 2023, les bénévoles ont fondu sur un site idyllique, en pleine nature : l’hippodrome de la Bergerie, à Ginai, situé sur le site du haras du Pin, au Pin-au-Haras.
1700 coureurs attendus
Il y a quelques jours, Thierry de Chambord, responsable technique du haras du Pin, ne cachait pas son inquiétude : 1 700 coureurs sont attendus et l’état de la piste, détrempée, le préoccupait.
« Notre première réunion hippique a lieu le 30 avril 2023. Mais nous avons des plans pour élargir la piste pour ne pas que ça marque trop »
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Le dimanche 5 février 2023, les participants vont fouler la piste de l’hippodrome de la Bergerie, à Ginai, en vue de se qualifier pour les demi-finales du championnat de France.

Le plateau sera relevé avec, notamment, trois têtes d’affiche, membres de l’équipe de France : le Flérien Valentin Gondouin, champion d’Europe de cross en décembre 2022, en Italie ; Aurore Guérin, habituée aux joutes de la discipline ; Flavie Renouard, championne d’Europe espoirs sur 3 000m steeple.
La veille, à 16 h, auront lieu des courses de relais.
« Le cross, c’est une confrontation d’homme à homme »
« Le cross, c’est une confrontation d’homme à homme. L’ingrédient terrain aura son importance et l’encouragement des spectateurs aussi, qui pourront se positionner le long du circuit, qui peuvent pousser les coureurs à se surpasser », note Jean-Luc Edeline, qui travaille depuis un an et demi, main dans la main, avec Thierry de Chambord.
« Nous œuvrons ensemble, avec les obligations de la Ligue (représentée ce jour par Carole Duchesne, secrétaire de la Bayard athlétisme, ndlr) »
Le responsable technique du haras a ouvert les portes du domaine à la Bayard : « Le président a donné son feu vert. C’était important pour l’Orne que nous acceptions de prêter le site. »
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Le site se prête au cross-country, comme le confirme cet ancien coureur : « Nous avons un parcours de cross-country pour chevaux qui est l’un des plus sélectifs en France. »
Les stalles de lavage (douches pour chevaux) seront mises à disposition des engagés qui pourront se laver sur place.
« Ils ne devraient pas être trop mal »
La course, de A à Z
Dans ce cadre remarquable, les spectateurs pourront suivre les coureurs du début à la fin. Le vice-président de la société des courses livre quelques conseils :
« Les coureurs devront garder du gaz dans la dernière ligne droite. Cette portion monte énormément. Rares sont les chevaux qui l’emportent quand ils arrivent en tête dans le dernier virage. »
De la boue, du vent, des fossés à franchir, des talus à monter… Le spectacle sera garanti.
Dernière composante, et non des moindres, à prendre en compte aussi bien pour les coureurs que les spectateurs : la météo qui aura son mot à dire.