Il est le symbole de la Team Fybolia Morbihan. Celui qui a appris à faire du vélo, ici, chez lui en centre Morbihan. À l’Avenir cycliste du Pays de Baud tout d’abord. Puis au sein de l’équipe locminoise, tout en effectuant, en junior, un petit détour par l’UC Nantes Atlantique pendant deux saisons.
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Fybolia, un tremplin
Jean-Louis Le Ny, le coureur cycliste de Baud où toute sa famille réside encore aujourd’hui, vient de signer, à 25 ans, son premier contrat professionnel en rejoignant la formation Nice Métropole Côte d’Azur qui évolue en Continentale.
Pour le manager de Fybolia Morbihan GAO, même s’il perd un élément essentiel, c’est forcément une belle reconnaissance.
Je souhaite à bien d’autres coureurs de chez nous, de connaître le même sort. Notre formation est faite pour cela : servir de tremplin aux meilleurs éléments.
Pour Jean-Louis, sa chère Bretagne s’est donc éloignée de lui depuis maintenant trois mois. Il est parti chercher le soleil et semble s’être vite adapté là-bas.
« Les années Covid ont freiné ma progression »
Il faut dire que celui qui a été le troisième meilleur coureur amateur de France en 2022, selon le site référence du cyclisme amateur « DirectVélo », n’a plus de temps à perdre.
À 25 ans, je fais presque partie des vieux. Malheureusement, je pense que les années Covid ont freiné ma progression.
C’est vrai que le vainqueur du Tour de Bretagne (2021) a, paradoxalement, explosé durant cette période. « Je voulais vraiment passer un cap et passer professionnel ».
En 2021, il a d’ailleurs touché du bout des doigts son rêve. « L’équipe B & B avait promis de me prendre courant 2022 mais elle n’a pas tenu sa promesse ».
Alors Jean-Louis en a remis une couche, empilant les victoires l’an dernier : le classement général de l’Estivale Bretonne, la Flèche de Locminé, le Circuit du Morbihan, le Trophée de l’Essor et surtout un bouquet en 2,2 UCI, la deuxième étape du Kreiz Breizh Elite.
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Confirmer pour aller encore plus haut
Sans surprise, lorsque Nice Métropole Côte d’Azur l’a contacté, il n’a pas réfléchi longtemps. « J’étais en pourparlers avec d’autres équipes mais le plus dur dans le monde professionnel, c’est d’y mettre un pied ». Alors il ne fallait pas rater la moindre opportunité.
Je dirais que j’aurais dû passer pro il y a 3-4 ans. Alors maintenant, il me faut confirmer rapidement, car l’idéal pour moi, serait de passer au niveau au-dessus (Continentale Pro où évoluent des formations comme Total Energies).
Jean-Louis Le Ny n’a donc plus de temps à perdre. Le voilà à un tournant de sa carrière avec une formation qui doit lui permettre d’atteindre ses nouveaux objectifs.
« C’était mon rêve »
Le 29 janvier dernier, il a effectué sa première course pro, au Grand Prix de la Marseillaise. « Malheureusement, ça ne s’est pas trop bien passé pour moi. J’ai subi des soucis mécaniques dès le départ ! Je n’ai donc pas pu m’exprimer comme je le voulais ». Pas de quoi entamer cependant la motivation de ce coureur polyvalent qui souhaite progresser dans le contre-la-montre, une discipline qu’il n’a pas beaucoup travaillé dans le passé.
Sur la première étape de l’Etoile de Bessèges, on l’a vu au premier plan puisqu’elle a effectué plus de 120 kilomètres devant.
Épanoui dans sa nouvelle formation, Jean-Louis Le Ny bénéficie de toutes les conditions pour continuer son ascension dans la hiérarchie du vélo. « Depuis tout petit, devenir professionnel, c’était mon rêve », rappelle-t-il. Il est parvenu. À lui, maintenant de s’éclater sans trop de pression.
