
Le club de basket de Vernon, dans l’Eure, est en pleine mutation.
Dans ce contexte, les ambitions se multiplient.
Aujourd’hui, avec cinq équipes jouant la montée (U13, U17, seniors 1 et 2 chez les garçons et U18 chez les filles), des joueurs qui ont tapé dans l’œil de formations plus huppées (Yaël Lahchiouach U15 féminine à Bihorel, Pauline Chambord U15 France à Versailles, et Christopher Ebunangombe au pôle espoirs), le SPN Vernon basket commence à avoir sa petite renommée au sein du basket normand.
« C’est une fierté, ça montre que l’on fait du bon boulot et ça rejaillit sur le club », explique le manager général Jean-Philippe Tailleman.
« Un tronc commun qui s’adapte »
Pour en arriver à ce résultat, le manager général avait un plan en tête dès son arrivée. « En 2016, j’ai fait un état des lieux. Puis, j’ai expliqué aux dirigeants de l’époque que j’avais un plan allant de 2017 à 2022, avec pour objectif d’uniformiser toutes les catégories. »
Mais seul, l’ancien professionnel ne pouvait pas réaliser ses ambitions.
« J’ai demandé d’avoir le pouvoir sur la politique sportive. Je suis allé voir chaque entraîneur pour qu’on mette en place, ensemble, cette politique et qu’au fur et à mesure chacun passe ses diplômes. »
Et d’ajouter : « Des U11 aux U20, il y a un tronc commun qui s’adapte en fonction de chaque catégorie. »
Grâce à cette méthode, les joueurs travaillent aussi bien individuellement que collectivement.
Cinq ans plus tard, les efforts commencent à porter leurs fruits : « Aujourd’hui au sein de la section basket, mis à part les seniors, tout le monde est représenté. C’est ça mon job. »
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En effet, avec l’école française de basket pour les 5-8ans, labélisée en 2019, les catégories jeunes de garçons comme de filles, les loisirs, la section compétition, l’inclusive et la petite dernière, le 3X3, tout le monde y trouve son compte. « On ouvre même nos stages à tous les non-licenciés pour qu’ils viennent s’initier au basket. »
Fort de cet investissement depuis plusieurs années, le SPN basket est désormais le second club du département ayant le plus de licenciés (306 ; 1er Epreville 376).
« Un bâtisseur et non un mercenaire »
Ce premier plan de travail achevé, Jean-Philippe Tailleman travaille depuis un peu plus d’un an sur le second, s’étalant sur la période 2022-2027. « Pour celui-ci, le désir est de former les jeunes pour l’équipe senior, avoir plus de cadres diplômés, monter une équipe féminine et pourquoi pas une section santé pour les plus âgés. »
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Le seul hic de cette méthode est de voir au fil des années les meilleurs éléments du SPN faire les beaux jours d’autres clubs. « Je savais où je mettais les pieds. Être un club formateur, ça me va et je suis très heureux comme ça » Avant de conclure : « Ce statut, je m’y adapte. Je suis un bâtisseur et non un mercenaire. »