
Damien Modolo est vidéaste et photographe freelance. Créateur aux multiples casquettes, il a su se faire un nom dans un domaine aussi pluriel que concurrentiel, tout en relevant les nombreux défis du travail en indépendant. Il est notamment le vidéaste derrière plusieurs clips de TIMS et du 5A7crew.
Parcours
« À travers mon travail, je veux sublimer« , raconte Damien Modolo. Il se découvre une passion pour la vidéo dès ses 13 ans, inspiré par les youtubeurs, avant de développer un intérêt pour la photographie à 16 ans lorsqu’il reçoit son premier appareil.
Au fil du temps, son style se précise : à ses débuts en tant que photographe, c’est le Street style qui retient son intérêt. Petit à petit, il se concentre ensuite sur la photographie Lifestyle.
Et si pendant des années son activité de vidéaste-photographe était au second plan, il décide après le deuxième confinement de se « lancer à 100 % », en freelance. « Mon métier c’est en fait beaucoup de métiers à la fois », sourit Damien Modolo.
Plusieurs casquettes
« Il y a d’abord beaucoup de marketing, de communication, de démarchage : il faut se créer une image, pour se faire un nom ». Et pour y parvenir, Damien fait tout lui-même, de ses réseaux sociaux à la création de son site web.
Le reste du temps, il est occupé à la création de photos ou de vidéos pour des clients. Il s’agit là d’entreprises, d’hôtels ou de restaurants, sans oublier les secteurs de la musique ou de l’évenementiel. Souvent, photo et vidéo sont inclues dans les prestations que Damien propose.
Rencontres
Et au-delà de son travail acharné, « c’est grâce aux rencontres que j’ai pu faire que j’ai eu le courage de me lancer ». Grâce à Instagram, il rencontre notamment Louis Maniquet – @louismachs, sur instagram. C’est le coup de foudre amical et créatif.
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Entre voyages et projets communs, les deux créateurs se tirent vers le haut. Aujourd’hui, Damien Modolo travaille d’ailleurs dans le même local que celui de Louis Maniquet et leur ami JIBS, les fondateurs de Manza Studio.
Relever les défis
Le premier défi d’un vidéaste qui se lance en indépendant semble évident à Damien : le budget. Il aimerait notamment pouvoir créer plus de clips, avec de meilleurs moyens de production. Mais il y a un hic.
Pour les clips, le retour sur investissement n’est pas très bon pour le moment, ça me coûte beaucoup, et il faut avant tout que je mange. Beaucoup de gens ne réalisent pas que c’est mon gagne-pain, c’est ce qui paie mes factures. Les prix sont souvent discutés.
Ces défis sont loin de démotiver Damien. Il voudrait pouvoir développer des partenariats au long terme avec des clients, au-delà de courtes missions.
C’est difficile de commencer, il y a des questionnements, mais il ne faut pas baisser les bras. C’est une fierté au final, de pouvoir vivre de sa passion et de s’auto-suffire.