Faut-il écrire « quoiqu’il en soit » ou « quoi qu’il en soit ? ». Quoique les deux locutions soient indissociables à l’oral, elles sont bien différentes à l’écrit. Heureusement, il existe une règle simple pour écrire correctement quoi qu’il arrive.
« Quoique » en un mot : la concession
Lorsque « quoique » est écrit en un seul mot, c’est une conjonction de subordination qui sert à exprimer une concession ou une hésitation. Pour s’en assurer, il suffit de remplacer « quoique » par « bien que » dans la phrase. Si celle-ci conserve son sens, alors il faut écrire « quoique » en un mot :
- « Je vais emporter un parapluie, quoiqu’il fasse chaud aujourd’hui »
- « Je vais emporter un parapluie bien qu’il fasse chaud aujourd’hui »
Il y a élision du « e » final de « quoique » devant les pronoms « il », « elle » et « on » et également devant l’article « un(e) » qui commence également par une voyelle. Le verbe suivant la conjonction de subordination « quoique » est le plus souvent conjugué au subjonctif.
« Quoi que » en deux mots : « peu importe ce que »
« Quoi que » écrit en deux mots est une locution pronominale. Tout comme « quoique », le « e » s’élide devant un pronom ou un article commençant par une voyelle et est suivi du subjonctif.
Pour savoir s’il faut écrire « quoi que » en deux mots, l’astuce est de le remplacer par « peu importe ce que » ou encore « quelle que soit la chose que » :
- « Ses amis le soutiendront quoi qu’il fasse »
- « Ses amis le soutiendront peu importe ce qu’il fait »
Ainsi, on écrira également « quoi qu’il en soit » en deux mots et non « quoiqu’il en soit ».