A la veille du lancement du salon Primevère à Lyon, une exposition annuelle autour de l’écologie, la Miviludes, mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, a « invité à la plus grande vigilance à l’égard d’offres pseudo-thérapeutiques ». « Les groupes ou individus à l’origine de dérives sectaires sont nombreux à y recourir », écrit-elle sur Twitter.
En début de semaine, elle avait été saisie par Ludovic Hernandez, élu d’opposition dans le 6e arrondissement. Elle confirme alors ses « inquiétudes » sur « des dérives sectaires » de l’événement. Ce dernier estimait que « de trop nombreux exposants et conférenciers » étaient liés à des thématiques telles que l’anthroposophie, le crudivorisme ou encore la mémoire de l’eau et la sylvothérapie qu’il jugeait être « des disciplines pseudo-médicales voire du charlatanisme ».
Après la réponse de la mission interministérielle, l’élu a appelé les organisateurs « à prendre leurs responsabilités ». Il demande à la ville ainsi qu’à la métropole de Lyon « d’appliquer leur devoir de vigilances » en interpellant la préfecture sur les mesures à prendre.