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Des retraités logés au camping à Craon dans l’attente de leur maison

Depuis la fin octobre 2022, Gérard et Sylvie Renoncé, un couple de retraités est obligé de se loger au camping à Craon (Mayenne) parce que leur maison est toujours en construction. Ils s'impatientent le 10 mars 2023.
Depuis la fin octobre 2022, Gérard et Sylvie Renoncé, un couple de retraités est obligé de se loger au camping à Craon (Mayenne) parce que leur maison est toujours en construction. Ils s’impatientent le 10 mars 2023. (©Haut Anjou)

A la retraite, Gérard et Sylvie Renoncé vivent au camping à Craon (Mayenne) depuis fin octobre 2022, parce que leur maison n’est toujours pas construite. Ils expliquent leur infortune le 10 mars 2023.

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Originaires d’Eure-et-Loir, Gérard et Sylvie Renoncé sont mayennais d’adoption depuis une quarantaine d’années.

« Ma belle-mère avait repris le café-restaurant à Saint-Michel-de-la-Roë, on venait la voir. Pour finir, on a habité au village à partir de 1981. »

Gérard RenoncéRetraité

À la retraite, Gérard, l’ex-agent territorial au service technique, et Sylvie, ancienne aide-soignante en Ehpad, ont vendu leur maison en 2021.

« Nous avons cherché à acheter une maison à Craon, mais rien ne nous a convenu. Il n’y avait pas de plain-pied ».

Gérard et Sylvie RenoncéCouple de retraités

Hébergé chez une amie à Cossé-le-Vivien (Mayenne), le couple choisit finalement de faire construire sa troisième maison.

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Dans l’attente

« Nous devrions être dedans depuis mi-décembre. Il y a des anomalies dans le suivi du chantier  », peste le couple. Au lieu de cela, Gérard et Sylvie Renoncé séjournent au camping du Mûrier à Craon.

Contre la mauvaise fortune, Gérard et Sylvie tentent de relativiser. « Au moins ne sommes-nous pas à la rue ; il y a pire comme situation », s’écrient-ils.

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Certes, l’attente est « insupportable », néanmoins, les beaux jours aidants, ils trouvent des occupations.

« On se balade à vélo. On va voir les petits-enfants. On va voyager en mai. » Gérard ronge son frein : « Je devrais être à bricoler dans notre nouvelle maison. »

Gérard et Sylvie mesurent la chance d’avoir pu poser les valises au camping. « C’est notre bouée de sauvetage, même s’il n’était pas prévu de payer un loyer en plus de la maison. »

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