La Ville du Mans (Sarthe) compte 9 terrains de foot synthétiques dont trois ont été rénovés en 2022. Trois terrains de foot synthétiques et un terrain de hockey vont à leur tour faire l’objet d’une rénovation, après validation au conseil municipal ce mercredi 8 février 2023.
Quelles sont les rénovations prévues ?
Une première phase de rénovation de terrains synthétiques a été menée en 2022 : elle concernait les complexes sportifs des Bruyères, Auguste Delaune et Garnier Pagès.
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La Ville du Mans ouvre une seconde phase afin de rénover les terrains de l’Avia et des Fontenelles pour la saison 2024-2025 et de celui de l’Île aux Sports et du terrain de hockey de La Californie pour la saison 2025-2026.
L’investissement pour la rénovation des quatre terrains synthétiques est de 4 837 600 €.
Un non-sens pour les écologistes
Du côté des élus écologistes, la rénovation de ces terrains synthétiques ne fait pas sens au regard des enjeux liés au réchauffement climatique. Nathalie Buchot a prôné des « alternatives plus respectueuses de l’environnement » face à des terrains synthétiques « à base de pétrole, qui émettent du CO2, utilisent des hydrocarbures et ne captent rien ». A l’inverse, un terrain en pelouse capte du CO2, pointent les écologistes.
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La conseillère municipale appelle à anticiper et a mis en doute l’utilité d’investir plusieurs millions d’euros dans « quelque chose qui va être interdit dans 5 ans » [ndlr : l’Union Européenne prévoit d’interdire la construction de terrains synthétiques conçus à partir de micro-plastiques].
« Très vite, les terrains en herbe deviennent inutilisables. Je suis d’accord, ce n’est pas la panacée. c’est sûr qu’on devra réfléchir sur cette question mais derrière, il y a des conséquences sur la capacité à utiliser ces terrains. Ils ont un avantage : on n’a pas besoin de les arroser », a répondu Stéphane Le Foll.
Une demande des sportifs
Nordine Arik, adjoint aux Sports, a de son côté insisté sur la nécessité de répondre aux exigences des fédérations sportives et d’avoir des terrains praticables pour les sportifs et les licenciés des clubs. « En termes de gestion, le calendrier est important. Si on a des terrains non praticables, le calendrier est infernal et il y a des risques de blessures », a fait valoir l’élu. « Ce n’est pas de la construction, c’est de la rénovation », a-t-il ajouté.
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« On comprend bien qu’il y a une demande mais sur l’argument de dire que d’autres villes regardent Le Mans, on a une belle opportunité de montrer une autre voie. » Les élus écologistes ont voté contre la délibération.
