Les contrôles sont réalisés conjointement par France Galop, l’association qui chapeaute les courses d’obstacles et de plat et la Fédération nationale des courses hippiques (FNCH). « Ce sont quand même 12 millions d’euros qui sont injectés chaque année dans la lutte antidopage », poursuit Jean Brouqueyre.

Quentin Top/ « Sud Ouest »
26 000 contrôles chaque année
Si le patron de l’hippodrome se dit prêt à « condamner fermement » les tricheurs, il pointe aussi « beaucoup de méconnaissance sur la façon dont on soigne les chevaux ». « Je prends l’exemple des infiltrations qu’a subies Rafael Nadal à Roland Garros. Est-ce du soin ou de l’aide à la performance ? Il y a des situations où la frontière est très ténue. »
À la suite de la révélation de l’affaire Horse connexion, France Galop et la FNCH avaient salué « l’efficacité du service central des courses et jeux » et promis d’apporter « tout leur concours à l’exploitation des informations qui seront recueillies ». Assurant faire de la lutte antidopage sa « priorité », la filière revendique environ 26 000 contrôles chaque année.
Quelques règles
La réglementation distingue deux grandes catégories de substances. Celles de catégorie II, dites « dopants majeurs » (hormones peptidiques, EPO, anabolisants…), ne doivent jamais se trouver dans l’organisme du cheval. Celles de catégorie I (produits masquant, anti-inflammatoires, antitussifs…) ne doivent pas se trouver dans l’organisme à partir du moment où le cheval est déclaré partant. Le jour de la course, seule la nourriture habituelle peut être administrée. Le cheval ne peut avoir reçu d’infiltration dans les six jours précédant la course pour le trot et dans les huit jours pour le galop.