Le ou les auteurs se sont d’abord introduits par effraction dans le local en travaux mitoyen de la bijouterie pour creuser un trou dans la cloison, vraisemblablement à coups de masse. Ils se sont ensuite engouffrés dans la brèche pour accéder directement à l’intérieur de la bijouterie.
Suffisamment discrets pour ne pas risquer d’alerter les occupants des appartements situés au-dessus de la bijouterie, les malfaiteurs auraient alors fait main basse sur des bijoux en or et en argent de valeur. « Le préjudice, certainement important, est en cours d’évaluation », a indiqué, en fin de semaine dernière, la procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar.
La police technique et scientifique est intervenue
Le parquet de Périgueux a ouvert une enquête pour tenter d’identifier le ou les auteurs des faits. La police technique et scientifique est intervenue sur les lieux pour tenter de recueillir le moindre indice susceptible de mettre les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) de Périgueux sur leurs traces. Depuis, les fonctionnaires de la PJ auraient procédé à l’audition de plusieurs individus, parmi lesquels des ouvriers travaillant ou ayant travaillé sur le chantier du local qui abritera bientôt une agence d’assurances.
Ces faits rocambolesques interviennent dix ans après un braquage dans la même bijouterie. Le 5 février 2013, trois individus cagoulés et armés avaient fait irruption dans la boutique après avoir défoncé à coups de pied la porte d’entrée. La commerçante s’était défendue en fonçant sur les braqueurs, les frappant avec un combiné téléphonique et se saisissant du canon du fusil… avant d’être violemment frappée avec une crosse, projetée à terre et de recevoir des coups de pied. Les deux braqueurs avaient été interpellés par la police en mai 2013 et condamnés en 2017 par la cour d’assises de la Dordogne à six et dix ans de prison.