Par Amine El-Hasnaouy Publié le Le Journal de l'Orne Voir mon actu Suivre
Les travaux de démolition de l’ancienne gendarmerie d’Écouché (Orne) se sont achevés le 25 mars 2021.
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Des places de stationnement et des parcelles seront aménagées en lieu et place du bâtiment désaffecté et de son jardin.
Désaffectée depuis 2016, la gendarmerie a rendu son dernier souffle de pierre et poussière.
Avec la destruction du bâtiment cinquantenaire, c’est tout un symbole du service rural de proximité qui s’est écroulé, après une période d’abandon, à coup de pelleteuse effrontée.
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Mais si l’un des piliers de l’ancienne commune Écouché s’en est allé, laissant certains cœurs locaux nostalgiques, le désamiantage et la destruction laisseront bientôt place à la revitalisation.
36 places de stationnement
Ainsi, près de 36 places de stationnement, dont deux accessibles aux personnes à mobilité réduite, seront sous peu disponibles en lieu et place de la gendarmerie.
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« L’ancien bâtiment se situait tout près de l’école maternelle de la commune, dont le nombre de places était insuffisant pour que tous les parents d’élèves puissent se garer », indique Marc Beaudoin, 3e adjoint du maire d’Écouché-les-Vallées.
L'aménagement d'un parc de stationnement supplémentaire à l'endroit du bâtiment de l'ancienne gendarmerie facilitera leur quotidien.
Des terrains à bâtir déjà prisés
Outre le maintien d’une partie du lieu dans le domaine public, l’ancien conseil municipal, à l’initiative des travaux poursuivis par l’équipe d’Alain Lolivier, a décidé de mettre a posteriori en vente les jardins de la gendarmerie.
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Au total, ce sont près de 4 500 m2 de terrain à bâtir – divisés en six à sept parcelles desservies par une voie centrale – qui seront destinés à la construction de lotissements.
« Nous avons déjà reçu de nombreuses demandes d’achat de ces parcelles, qui ont l’avantage d’être situées en plein bourg d’Écouché-les-Vallées », souligne Marc Beaudoin.
Des travaux de voirie en octobre 2021
Les intéressés devront néanmoins prendre leur mal en patience. Le nombre exact de parcelles, entre six et sept (700 ou 750 m2 chacune), sera décidé en commission par la mairie.
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De même, pour cause de procédure administrative, les travaux de voirie ne pourront débuter qu’à partir d’octobre.
Un travail de longue haleine pour la commune qui, après avoir racheté l’ancienne gendarmerie au département début 2020, est désormais le maître d’œuvre du chantier.
Une page tournée
« En 2020, nous avons revendu le bâtiment à l’établissement public foncier de Normandie (EPFN) pour qu’ils s’occupent du projet de démolition tout en bénéficiant d’aides au niveau régional », explique Marc Beaudoin.
Nous avons ensuite racheté à l'EPFN le terrain au prix initial. Cette opération nous a permis, en somme, de ne payer que 25 % des frais de destruction totaux de la gendarmerie.
Les travaux, qui remodèlent considérablement le paysage écubéen, s’achèvent après quatorze semaines d’études et de terrain.
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Ils tournent ainsi la page d’une gendarmerie de proximité, appréciée mais vidée de ses effectifs par la réorganisation territoriale, pour ouvrir celle de la valorisation d’un espace auparavant à l’abandon.
E.A.