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EN IMAGES. Dans les coulisses du Palais Niel, joyau historique du centre-ville de Toulouse

Le Palais Niel, caché au coeur de la ville.
Le Palais Niel, caché au cœur de la ville. (©Mélina Le Corre / Actu Toulouse)

Joyau du patrimoine historique de la ville de Toulouse, le Palais Niel situé juste derrière le Grand Rond regorge de trésors

L’association du Palais Niel ouvre rarement ses portes, seulement à l’occasion de la journée du patrimoine. Exceptionnellement, découvrez les coulisses de ce palais. 

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Qui était le Maréchal Niel ?

Ce bâtiment de l’armée a été imaginé par Adolphe Niel et créé par l’architecte Félix Bonnal. Polytechnicien et originaire de Muret, commandant du 4e Corps d’armée, il voulait moderniser le service militaire. « Il était assez impopulaire sur sa position à ce sujet, mais il était très apprécié à Toulouse. C’était un héros de guerre assez méconnu », détaille Pierre Monier, secrétaire général de l’association « Le Palais Niel ». 

C’est en 1859, après la bataille de Solférino, qu’Adolphe Niel décroche cette distinction honorifique de Maréchal, alors très ami avec Napoléon III à cette époque. Il était le commandant de la 6e région militaire, à Toulouse. 

Dans un souci de place pour son état-major, il décide d’édifier un bâtiment digne de sa fonction. La construction du Palais Niel durera alors 5 ans, s’achevant en 1868. Mais il sera appelé à Paris en 1867 par Napoléon III pour occuper le poste de Ministre de la Guerre : « c’était un déchirement pour lui, il adorait sa ville ». Finalement, il ne résidera jamais dans le Palais alors que bon nombre de références sont visibles dans celui-ci.

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Des références au Maréchal et à Napoléon ?

Partout dans la bâtisse, de nombreuses références y sont glissées. D’abord, les bâtons du Maréchal ornent une grande cheminée dans la salle de réception de 214m2. Accrochés au plafond, de majestueux lustres éclairent l’ensemble de la pièce. « À l’époque, il y avait de beaucoup bals ici », confie Pierre Monier, secrétaire général de l’association « Le Palais Niel ». 

Grand lieu de réception, dont les miroirs sont ornés de dorures, la salle de bal (et son parquet grinçant) donne tout de suite sur le salon des Maréchaux de 85m2. Un lieu intime « pour les personnages distingués ». Ici, un grand tableau fait office de décoration, mais aussi les grandes moulures tout le long du plafond ovale décoré du fameux « N » énigmatique. « On ne sait pas si c’est pour Niel… ou Napoléon », précise le secrétaire général.

Toulouse sur les murs du Palais

Dans le hall d’entrée, les grandes colonnes et la mosaïque au sol rappellent la Grèce antique et romaine. En haut des escaliers, décorés d’un grand tapis rouge, des moulures font référence à quatre thèmes différents dispatchés dans tout le palais : musique, guerre, arts, sciences. Ici, la guerre entoure le portrait du Maréchal Niel.

Des armures décorent le plafond, non loin de là sur l’escalier des feuilles de chêne, l’arbre favori de Niel. Mais la Ville rose se représente un peu partout dans le Palais. « On peut voir des moulures de fruits et légumes, mais aussi des objets de l’agriculture en référence à Toulouse, une ville très agricole à cette époque ».

Au deuxième étage, les appartements et les petits salons. Le salon blanc ou salon du préfet était un prolongement des appartements du Maréchal Niel et tout est d’époque. Des tableaux y sont exposés, prêtés par le musée des Augustins. 

Dans le second salon, le salon doré, le jaune frappe aux yeux. Un grand lustre et des chandeliers en or éclairent la pièce remplie de fauteuils. Celui-ci donne directement une vue sur le jardin, alors qu’un autre juste à côté paraît plus intime au-dessus de l’escalier.

Dehors, le palais est sous le soleil entouré de son grand jardin à la française dont les graviers sont précieusement ratissés. Un bâtiment historique, en plein cœur de Toulouse, presque caché des Toulousains. 

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