
L’appel national des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires a été entendu à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ce mardi 5 octobre 2021, dès 10 heures, ils étaient près de 1500 manifestants rassemblés sur la place de l’Amérique latine.
« Il y a un paquet de sujet que le monde du travail veut mettre sur la table! », a lancé la CGT au début du rassemblement. « De meilleures conditions de travail » et « de meilleurs salaires » font partie des principales revendications. Tout comme la réforme des retraites, « que nous avons âprement combattue », et la réforme de l’assurance chômage que « le gouvernement a passé en force le 1er octobre ».
Le travail au cœur des préoccupations
Pour toutes ces raisons, « il est temps de reprendre le chemin de la rue », a indiqué Pascal Frémont, représentant de Solidaires, mentionnant l’approche de l’élection présidentielle. « A nous d’imposer nos thèmes, pas aux candidats! », a-t-il ajouté. Le social et l’écologie sont au cœur des préoccupations.
Après les discours des différents représentants syndicaux, le cortège s’est élancé depuis la place de l’Amérique latine dans les rues du centre-ville de Saint-Nazaire.

Dans le cortège, des personnes retraitées, des militants du Parti communiste français (PCF), et beaucoup de personnes syndiquées, venant de différents métiers.

De meilleurs salaires
Mais aussi des soignantes : « Des sous pour l’hôpital, pas pour le capital » pouvait-on lire sur une pancarte, ou encore « 183 balles, c’est pas mal, 300 euros c’est ce que je vaux », en référence à l‘augmentation de salaire de 183€ nets par mois pour les personnels sociaux et médico-sociaux des hôpitaux publics, suite au Ségur de la santé.

« Depuis plusieurs semaines, des milliers de salariés de la santé sont passés du statut de héros à celui de parias. Ils se retrouvent suspendus et privés de salaires. C’est une attaque inédite contre le droit du travail », a dénoncé la CGT. Les sanctions contre les soignants non-vaccinés sont « inadmissibles », a appuyé Solidaires.
Des « salaires de misère » et des « emplois précaires », c’est ce que dénonçaient également plusieurs animatrices.

Après près d’une heure de manifestation dans les rues du centre-ville, en passant par la rue du Maine et devant l’hôtel de ville, le cortège a rejoint la place de l’Amérique latine.
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