
Jusqu’au mois de juin 2023, le public peut découvrir, dans le hall du Novomax à Quimper (Finistère), les photos de Gweza prises lors des concerts, organisés ces 10 dernières années par l’association Polarité[s] : au Novomax, lors des Hivernautes ou sur d’autres scènes…
« J’assiste à une cinquantaine de concerts par an », résume celui qui est aussi le bassiste des Follow Me Not.
Magie de la scène
Passionné de musique, et notamment de post-punk et cold wave, Mik, dit Gweza, fait de la photo depuis toujours. Et a logiquement choisi de mêler ses deux passions depuis longtemps.
« J’ai commencé la photo au lycée. Quand j’ai eu du bon matériel, je suis allé prendre des photos des concerts dans les bars », résume le quinquagénaire, qui n’a pas lâché son appareil depuis.
Ses photos de groupe, il les fait en amateur, bénévolement. « C’est avant tout pour mon plaisir. J’aime ça », sourit Gweza qui a aussi ses habitudes aux festivals comme le Hellfest ou le Motocultor.
L’attitude des musiciens, leurs expressions, les éclairages… Avec le temps, Gweza a su capter ce qui fait la force et l’émotion de ces rendez-vous, quelle que soit la dimension du groupe.
Photographier par passion
En faire un métier ? On lui en parle parfois, mais Mik, préparateur de commandes, préfère garder sa liberté et photographier par passion. Il garde ainsi la flamme et jongle entre tout ça.
Je suis bénévole de l’asso Polarité[s] . Il m’arrive donc d’être au service au bar en début de soirée, puis de rejoindre la salle pour prendre des photos pendant le concert.
Et, quand il a envie de calme, Gweza part à la campagne photographier des insectes ! « Oui, c’est sûr, c’est très différent. Mais le point commun, c’est que musiciens et insectes bougent beaucoup. Bon, les insectes sont moins bruyants ! »
Bons moments
Mais ce sont bien les musiciens qui seront au cœur de l’exposition installée au Novomax jusqu’en juin. Et avec le nombre de clichés accumulés au fil des années et des rendez-vous, il n’a pas été facile de choisir.
Le photographe a opté pour deux critères : que les photos dégagent quelque chose évidemment, mais aussi qu’elles correspondent à de bons souvenirs.
No One is Innocent, le public envahissant la scène, en 2011, les élèves de l’association en répétition, un portrait incroyable de la chanteuse des BellRays, mais aussi des groupes locaux…
L’ensemble devrait rappeler pas mal de bons moments aux fidèles de ces rendez-vous.