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EXPRESSO Retraites : le député Philippe Berta pas sûr de voter la réforme

Les députés examinent, en ce moment, le polémique projet de réforme des retraites. Comme le député MoDem du Gard, Philippe Berta, plusieurs alliés de la majorité présidentielle attendent des infléchissements du Gouvernement.

« Je suis harcelé par BFM et Le Monde pour savoir si je vais voter cette réforme… Je n’en sais rien ! », houspille Philippe Berta. Ce lundi, le député de la 6e circonscription du Gard prend le train direction l’Assemblée nationale pour l’examen de la réforme des retraites. Un projet ô combien polémique, souhaité par le Gouvernement, qui prévoit de relever progressivement l’âge légal de départ à la retraite. Il atteindra 64 ans en 2030 avec un allongement de la durée de cotisations passant à 43 annuités en 2027.

Sur le fond, Philippe Berta est d’accord avec la majorité présidentielle : « C’est indispensable pour que notre système de retraite par répartition reste viable. Aujourd’hui, nous sommes passés de cinq actifs pour un senior à 1,5 actif pour un senior en 2030. » Et de citer l’exemple du Portugal « dont le gouvernement socialiste vient de voter le report de l’âge à 67 ans ! » Toutefois, des points restent à améliorer pour Philippe Berta : « Je veux qu’un certain nombre de nos amendements passent. »

Les alliés de Renaissance, le MoDem et Horizons, veulent enrichir le texte. L’élu gardois a pour sa part participé à l’élaboration de 26 amendements. On y retrouve la clause de revoyure en 2027 : « L’âge légal de départ sera alors de 63 ans. Si nous sommes en situation de plein emploi, je veux être sûr que ceux qui ont démarré tôt pourront partir à 62 ans. » Autre amendement : le congé maternité des femmes pourrait être considéré comme des trimestres travaillés.

Les députés de la majorité auront-ils le temps de défendre et de faire voter leurs amendements ? Plus de 20 000 ont été déposés sur le texte, dont 18 000 rien que par la Nupes. Cette obstruction parlementaire vise à « faire comprendre aux députés de la majorité que ce n’est pas possible », expliquait ce matin sur notre plateau, la députée écologiste Nupes Sandrine Rousseau.

Sauf que le temps consacré à la première lecture de ce texte à l’Assemblée n’est pas infini. Si les tous les amendements ne sont pas examinés avant le 17 février, le texte sera adopté en l’état. Et au revoir les amendements des alliés d’Emmanuel Macron…

Coralie Mollaret

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