Home En bref Face à la hausse du prix de l’électricité, ce restaurant de la Sarthe en danger
En bref

Face à la hausse du prix de l’électricité, ce restaurant de la Sarthe en danger

Justine redoute desormais les prochains relevés de son compteur..
Justine redoute desormais les prochains relevés de son compteur. Elle espere une aide de l’Etat en 2023. ©Echo Sarthois

Lorsque Justine Daveau a repris Le Relais du Chapeau Rouge il y a trois ans et demi, elle ne pensait pas devoir faire face a une épidémie de Covid, à la flambée des prix des matières premières, et maintenant le coût de l’électricité qui s’envole… La jeune restauratrice voit 2023 arriver, non sans quelques craintes.

J’arrive à la fin de mon contrat… Au 1er janvier 2023, ma facture d’électricité sera multipliée par quatre. Je ne vois pas comment faire face. Je suis chez EDF, j’ai fait appel à un courtier mais pour le moment aucune solution.

Sacrifier la partie hôtellerie ?

Elle pourrait avoir recours à un prêt, mais elle ne le souhaite pas, comment le rembourser… En 2024, c’est son contrat gaz qu’il faudra renégocier et les projections ne sont pas plus encourageantes.

Comme je suis au dessus des 36 kw/h, je ne peux pas bénéficier du bouclier énergétique.

À lire aussi

  • Ferme de Beaulieu à Vibraye : élevage biologique et agrotourisme en tiny-house

Dans le restaurant mais aussi les cinq chambres de l’hôtel attenant, l’électricité est partout.

J’ai conscience qu’à partir de janvier, ça va être compliqué. On a cherché plusieurs pistes. Peut-être réduire l’activité en sacrifiant les chambres d’hôtel. Tout cela nous a amené à réfléchir à la pose de panneaux solaires pour l’avenir mais en attendant il faut faire face. Par chance nous avions refait toutes les isolations des murs, plafonds, fenêtres… 

À lire aussi

  • Vibraye. La karatéka Leïla Heurtault donne des cours de self-défense

Sept emplois

Le Relais du Chapeau Rouge, ce sont sept emplois dont deux apprentis. Justine refuse de réduire son personnel. « Je ne veux pas les mettre au chômage partiel ou total pour équilibrer mon budget, je ne veux pas non plus que cette hausse de l’électricité se répercute sur le prix de mes menus. Je cuisine par passion, si la clientèle est toujours là, je reste motivée. Je ne me verserai pas de salaire, je suis déjà moins payée que mes salariés ! Cela ne me dérange pas, ce n’est pas un travail, c’est une passion. »  

Related Articles

En bref

La plus grande marée de l’année, cette semaine aux Sables-d’Olonne

Selon la houle de la semaine, les photographes devraient prendre de jolis...

En bref

Témoignage. Une habitante du Lot séduite par la ferveur religieuse en Catalogne

L’immense basilique de la Sagrada Familia, suscite l’émerveillement. (©V. G. ) Virginia...

En bref

A Fay, on élève des cerfs à la ferme du Montcel 

Ici, les cerfs et biches vivent dans leur état naturel… la prairie...

En bref

A Tourouvre, il produit des bières certifiées bio en utilisant des plantes locales

Pour le moment, Jean-Baptiste Soubelet produit trois bières différentes ©Le Perche De...