
Parmi les candidats venus tester le simulateur d’autocar, dans le cadre d’un job dating à Falaise, figurait notamment Fanny qui habite la cité de Guillaume-le-Conquérant.
Conduire un car, c’est un projet qui me tient à coeur depuis de nombreuses années. A une époque, j’avais des enfants en bas âge et je ne pouvais pas. Maintenant, mes deux derniers à charge sont au collège et au lycée. Je peux donc me consacrer à cette vocation. J’adore conduire et être sur la route. Fanny, de Falaise.
Fanny se lance. Elle est en recherche d’emploi. « Je peux faire la formation, c’est financé. C’est un projet que je vais peut-être enfin réaliser. En septembre, j’espère que je serai derrière le volant de mon car.
J’étais ouvrière agricole, j’adore conduire les tracteurs, les camions, avec les remorques. J’aime bien les difficultés, les obstacles. J’aime bien la voiture mais c’est le plaisir de conduire un car ». Fanny a le soutien de son mari pour réaliser son rêve.
« On a vraiment une bonne sensation»
Sébastien, de Cauvicourt, est en pleine reconversion professionnelle.
« Pôle emploi m’a permis de trouver une éventuelle formation, avec des outils assez modernes, un simulateur pour pouvoir conduire un car. C’est extrêmement précis. On a vraiment une bonne sensation. Cela donne déjà un bon aperçu de ce que donne le poste de conducteur de car, avec toute la vigilance que cela implique ».
Après ce virtuel, Sébastien est convaincu de vouloir faire ce métier. La recherche de conducteurs de transports scolaires, il l’a vue sur le site d’annonces d’offres d’emplois via Pôle emploi. Pour cet ancien agent aux urgences du CHU de Caen pendant 15 ans et auto-entrepreneur, avec gestion d’un label de musique, l’idée lui trottait dans la tête depuis un certain temps.
» Tout petit, je jouais avec des bus »
Pour lui, c’est l’occasion ou jamais. « Je suis un passionné. Tout petit, je jouais avec des bus. C’est peut-être un signe du destin. Si tout se passe bien, je passerai la formation ». Sébastien est intéressé par le fait que c’est un temps partiel. Il y trouve une certaine qualité de vie. « Vous faites 20 heures par semaine, vous ne travaillez pas pendant les vacances scolaires. Je peux comprendre que le temps partiel ne convienne pas à tout le monde ».
Sébastien n’est pas surpris par la pénurie de conducteurs de transports scolaires. « J’avais vu qu’il y avait une difficulté pour recruter lorsque j’allais cherchais mes enfants à la sortie du bus ».