
Dans le cadre de la 14e journée de National 3, l’AS Cherbourg (Manche) a quitté Alençon avec un point supplémentaire (0-0). Retour sur le match avec le manager Vincent Hébert.
Actu : Est-ce un bon point ramené d’Alençon ?
Vincent Hébert : Un point à l’extérieur n’est jamais un mauvais point. En plus, face à une formation d’Alençon qui restait sur une belle série de victoires et qui est invaincue depuis très longtemps. C’est un bon point vu les circonstances, avec la multitude d’absences qu’on avait ce week-end.
Vous avez évolué pendant de longues minutes en supériorité numérique, mais vous avez perdu Brice Letan…
V. H. : Entre la blessure de Brice (Letan) et les arrêts de jeu, on a fait une mi-temps à 11 contre 10. On a perdu Brice, qui a dû aller à l’hôpital en rentrant à Cherbourg pour se faire recoudre. On fera un bilan cette semaine. Je ne suis pas très confiant pour samedi prochain. Sur l’action, il n’y a rien à rajouter, même si je pense que c’était involontaire. Il était à ce moment du match notre meilleur élément en étant l’attaquant le plus percutant.
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« Le niveau exige un effectif assez important. Ce n’est pas le cas chez nous »
Il ne fallait surtout pas laisser trop d’espaces à Hakim El Hamdaoui, le buteur local…
V. H. : Je l’avais dit tout au long de la semaine. On connaît ses qualités, comme celles d’Amaury Tessier. Ce sont deux garçons à qui il ne faut pas laisser trop d’espaces, car ils sont très prompts à les exploiter. Ils ont des stats assez impressionnantes à ce niveau-là depuis plusieurs années. Je ne vais pas dire qu’on a été frileux et prudent, mais vigilant. Le fait d’avoir joué à 10 n’a pas changé grand-chose pour eux.
Victor Pelleray a fait les arrêts qu’il fallait…
V. H. : Il a fait un bon match en étant très solide. C’est ce qu’on attendait de lui. Mais il faut aussi souligner que l’approche défensive a été costaude. On a pris un but en trois matches. Ce n’est pas défensivement que cela pèche. C’est le troisième match où on ne marque pas et ce n’est pas forcément une surprise. Si on reprend mes propos depuis deux ou trois semaines, on verra que je ne dis pas que des bêtises. On n’est pas très percutant. On essaie de travailler ce secteur. C’est aussi de la responsabilité des joueurs de savoir faire mal à l’adversaire, de prendre leurs responsabilités et d’être plus efficaces dans la dernière zone.
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Quand on regarde la composition d’équipe, il a fallu faire appel à ce qui reste comme forces vives…
V. H. : On avait plusieurs joueurs absents pour raisons professionnelles, de blessures et de suspensions. Le niveau exige un effectif assez important. Ce n’est pas le cas chez nous. On essaie de tirer le maximum du groupe qu’on possède. On a fait démarrer un joueur qui ne connaissait pas le niveau, Gaëtan Lebreton. C’est bien pour la formation cherbourgeoise. Il a fait un match assez consistant. On en avait un second avec Ayoub Younes. Je ne sais pas si c’était les mettre dans de bonnes conditions, car ce sont des rencontres au couteau. On arrive à sortir quelques joueurs. J’espère que sur la durée, on n’aura pas plus d’absents, car cela va se compliquer.
Le classement se resserre dans le bas. Comment voyez-vous la suite ?
V. H. : Cela va très vite. Avec une défaite, on peut se retrouver dans une situation inconfortable. Là, on a un calendrier chargé avec l’AG Caen puis Le Havre. On sait qu’il n’y a que les victoires qui font avancer.
Propos recueillis par notre correspondant Bruno BOULLE