Les syndicats avaient déjà annoncé la couleur le 11 février dernier, à l’occasion de la quatrième journée d’action nationale contre la réforme des retraites : le 7 mars, l’heure sera toujours à la grève et l’objectif toujours de « mettre la France à l’arrêt ».
Réunie ce mardi 21 février 2023 dans la soirée, l’intersyndicale a réaffirmé « sa détermination [à faire] une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports », énumèrent les syndicats dans un communiqué commun.
Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.
À lire aussi
- Retraites : les manifestations qui ont réussi à faire reculer les gouvernements
« Un mouvement social solide, déterminé, ancré »
« En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays », se félicitent les syndicats, qui veulent faire du 7 mars la journée de mobilisation « la plus forte ».
Même si, au fil des journées de grève nationale, le nombre de manifestants dans les rues semble s’essouffler, la dernière journée de grève, le jeudi 16 février 2023, a redonné du courage aux syndicats. Ce jour-là, entre 440 000 (selon le ministère de l’Intérieur) et 1,3 million de personnes sont descendues dans les rues.
Lors de la dernière mobilisation du samedi 11 février 2023, entre 963 000 personnes (selon le ministère de l’Intérieur) et 2,5 millions (selon les syndicats) s’étaient rassemblées partout en France.
À lire aussi
- Retraites : pour Emmanuel Macron, les oppositions sont « totalement perdues »
« Faire plus fort que le 31 janvier »
« Il y a consensus entre nous pour dire que l’objectif, c’est de faire plus fort que le 31 janvier », indique Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT, cité par BFM TV. « On est déterminés à réussir un 7 mars extrêmement massif », renchérit à ses côtés Catherine Perret, représentante CGT.
Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social.
Ainsi, les syndicats entendent se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, « pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles ». De nombreuses voix s’étaient élevées pour dénoncer une réforme injuste envers les femmes, jugées même grandes perdantes de la réforme des retraites.
