Ces derniers jours, sur la totalité du département d’Eure-et-Loir, plusieurs cas de foyers d’influenza « grippe » aviaire hautement pathogène ont été relevés parmi la faune sauvage, chez des mouettes rieuses, provoquant de fait des mesures de restriction en instaurant des périmètres de protection.
Pour éviter tout risque de diffusion du virus aux élevages d’oiseaux, le préfet de l’Eure-et-Loir a pris un arrêté étendant la zone de contrôle temporaire à l’entièreté du département
d’Eure-et-Loir le 31 janvier 2023. Tous les propriétaires d’oiseaux sont une nouvelle fois appelés à la plus grande vigilance.
Grippe aviaire, un impact économique certain
Dans tout le département, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques.
En particulier, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont réglementés. La surveillance est également renforcée dans certains cas par la réalisation d’autocontrôles rendus obligatoires par arrêté préfectoral.
Afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques et de souveraineté alimentaire, le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé en niveau « élevé » depuis le 11 novembre dernier. Cette situation entraîne l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cours sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Parmi ces mesures renforcées il y a notamment la mise à l’abri de l’ensemble des oiseaux d’élevage et domestiques.
Des mesures pour éviter l’abattage de millions d’oiseaux
Les virus de l’influenza aviaire entraînent, chaque année, sur le territoire français l’abattage de millions d’oiseaux. Chacun a son rôle à jouer dans la prévention et pour lutter contre la diffusion du virus.
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Les mesures de prévention à respecter impérativement par les petits détenteurs d’oiseaux à visée non commerciale sont les suivantes :
■ En niveau de risque « élevé », mettre à l’abri vos oiseaux dans un environnement fermé. Éviter de les vendre/donner ou de les déplacer ;
■ Surveiller quotidiennement vos oiseaux et contactez votre vétérinaire en cas de signes nerveux ou respiratoires ou en cas de changement de comportement ;
■ Protéger le stock d’aliments, de litière de l’humidité et aussi de tout risque de contamination (contact avec d’autres oiseaux) y compris pour l’eau et les abreuvoirs ;
■ Ne pas se rendre dans des élevages de volailles, y compris des petites fermes avec vente de produits sur place, sans prendre de précautions (nettoyer vos vêtements avant et après la visite, ne pas toucher le matériel de l’élevage ni les oiseaux…) ;
■ Nettoyer et désinfecter régulièrement l’endroit où vivent les oiseaux et l’équipement utilisé pour leur entretien. Pour ce faire, ne jamais utiliser d’eau de surface (mare, ruisseau,
eau de pluie…) ;
■ Déclarer vos oiseaux à la mairie.
Plus de renseignements ICI.
En cas de mortalité anormale de vos oiseaux, conservez les cadavres, isolez-les, protégez-les et contactez votre vétérinaire ou votre direction départementale de la protection des populations.
