Samedi, l’armée russe a revendiqué la rare prise d’une localité dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, où ses troupes sont passées à l’offensive depuis quelques semaines, en parallèle de ses offensives autour de Bakhmout et Vougledar.
La vice-présidente des Etats-Unis a accusé samedi pour la première fois la Russie d’avoir perpétré des « crimes contre l’humanité » depuis le début de son invasion de l’Ukraine, prévenant que les responsables devront « en rendre compte ».
Intervenant à la Conférence de Munich sur la sécurité, Kamala Harris, une ancienne procureure, a fait une énumération glaçante des exactions attribuées à Moscou, citant les bombardements systématiques visant les civils et les infrastructures critiques, les tortures et les viols attribués aux soldats russes, les déportations d’Ukrainiens en Russie, y compris de milliers d’enfants séparés de leur famille.
Depuis le début de l’invasion, les Etats-Unis ont documenté ou répertorié plus de 30.600 cas de crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine, a pour sa part précisé le département d’Etat américain.
Emmanuel Macron est clair : il veut « la défaite » de Moscou. Mais, le chef de l’Etat met dans le même temps en garde ceux qui veulent « avant tout écraser la Russie », ce qui ne sera « jamais » la « position de la France ».
« Je suis convaincu qu’à la fin, ça ne se conclura pas militairement », a-t-il dit à Munich dans un entretien accordé à un groupe de journalistes. Et, selon lui, « toutes les options autres que Vladimir Poutine au sein du système actuel » lui « paraissent pires » que le président russe.
Bonjour à toutes et à tous. La rédaction de 20 Minutes est une nouvelle fois mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit. Depuis vendredi, le dossier ukrainien est au cœur de la Conférence de Munich sur la sécurité, qui rassemble plus de 150 représentants gouvernementaux et à laquelle la Russie n’a pas été invitée cette année. Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a notamment mis en garde contre une défaite de l’Ukraine, alors que Moscou est en train de mobiliser « des centaines de milliers de troupes ». « Le plus grand risque de tous est que Poutine gagne. Si Poutine gagne en Ukraine, le message pour lui et d’autres dirigeants autoritaires sera qu’ils peuvent utiliser la force pour obtenir ce qu’ils veulent », a-t-il averti. La Conférence doit s’achever ce dimanche.