Par Aline Chatel Publié le Sport à Caen Voir mon actu Suivre
Dure saison pour le Hockey Club de Caen ! Depuis la reprise d’un championnat sans véritable enjeu (il n’y a ni montée, ni descente) début janvier, les Drakkars enchaînent les défaites. S’ils ont débuté par une victoire contre Neuilly-sur-Marne, ils ont ensuite perdu six fois consécutivement. Alors que la phase retour est déjà entamée, le gardien Ronan Quemener évoque des progrès mais une roue qui peine à tourner…
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Sport à Caen : Caen occupe la dernière place d’une poule que l’équipe espérait remporter. Pourquoi ?
Ronan Quemener : Quand on commence une compétition, on a toujours envie de l’emporter. On avait bien commencé contre Neuilly. Il y a ensuite eu deux, trois matchs où n’était pas loin de gagner. Ça ne s’est pas passé comme on le voulait. Après, on est rentré dans une spirale négative. Mais sur les deux derniers matchs, contre une belle équipe de Nantes, on a proposé de belles choses et retrouvé les valeurs qui faisaient notre succès l’année dernière. On a payé cher nos erreurs et quelques faits de jeu.
Comment le groupe réagit-il face à ça, dans une saison sans grand enjeu sportif ?
On est compétiteurs. Perdre et enchaîner les défaites, ça ne fait pas plaisir. Il y a énormément de frustration, surtout qu’on n’a pas été si loin à chaque fois. Malheureusement, ça ne tourne pas de notre côté. Peut-être a-t-on utilisé tout notre crédit chance l’année dernière, on en a un peu moins cette année… Mais la réussite se provoque aussi. En parallèle, on sait que le club a fait attention à son budget. C’est une très bonne chose pour maintenir une bonne santé financière et ça permet à des jeunes de prendre de l’expérience. Malgré la situation difficile, il y a des choses positives.
Prochain match contre Dunkerque
Caen recevra Dunkerque samedi 27 mars (18h00) pour tenter de briser sa série de défaites. Les Nordistes sont deuxièmes de D1.
Vous avez repris la compétition en janvier après une longue période sans match, dans des patinoires vides, sans montée ni descente… Cela se ressent-il ?
Oui, mais c’est la même chose pour toutes les équipes, on ne peut pas se retrancher derrière ça. Quand on rentre sur la glace et qu’il n’y a pas un bruit, ça fait bizarre. Il n’y a plus trop d’avantage à jouer à domicile.
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« Sur un projet de quatre ans »
Comment envisages-tu la fin de saison ?
L’objectif est d’inverser la dynamique et de finir le mieux possible pour reprendre confiance et préparer la saison prochaine. On doit montrer que l’équipe est prête à travailler et à défendre ses couleurs. Pour certains joueurs, notamment les jeunes, ça doit servir. Ils doivent prendre de l’expérience. Mais on doit surtout ramener des victoires.
L’équipe s’oriente vers une certaine stabilité à l’intersaison. Qu’en sera-t-il en ce qui te concerne ?
Je suis sur un projet de quatre ans à Caen pour mes études. Je n’en suis qu’à ma deuxième année. Le partenariat se passe bien. J’ai pas de problème là-dessus. Si toutes les parties sont d’accord pour que ça reste ainsi, je serai toujours là l’année prochaine (Ronan s’entraîne avec Rouen, où il mène ses études de kiné, ndlr). Après les longues coupures qu’on a subies en 2020, je sens qu’il m’en manque un peu. Je ne m’étais jamais arrêté aussi longtemps en 20 ans. Ça a été long… La saison qu’on vit me donne envie de faire un gros été pour repartir de plus belle.