
Action, réaction. Dans l’après-midi du vendredi 10 février 2023 , approximativement 70 militants écologistes et organisations ont participé à une action symbolique orchestrée par le Collectif contre la ligne 18, à Villiers-le-Bâcle.
Une mobilisation qui intervient alors qu’une énième enquête parcellaire a démarré le lundi 23 janvier 2023 dans ce village d’Essonne, mais aussi à Guyancourt, Magny-les-Hameaux et Châteaufort (Yvelines), afin de « déterminer les emprises foncières à exproprier ».
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On a superposé la carte cadastrale – qui a évolué depuis la délimitation de la zone de protection naturelle agricole et forestière le 31 décembre 2013 – et la ZPNAF, et on s’est aperçu qu’elle serrait amputée de près de 1,3 hectares au profit de l’édification du tronçon ouest de la ligne 18
En clair, la société du Grand Paris jouerait sur l’absence de localisation précise des limites de la zone protégée, pour grapiller encore quelques hectares de terres agricoles, notamment sur les parcelles situées soit en bordure de la ZPNAF, soit situées pour parties dans cette zone.
Alors, équipé d’un logiciel de cartographie et de la carte de l’Établissement public d’aménagement (EPA) Paris-Saclay, Loïc distribue des coordonnées GPS (avec une légère marge d’erreur) aux militants qui vont ensuite planter des piquets à proximité du rond-point de Villiers-le-Bâcle, sur la RD36.
Une action symbolique, suivie de la remise en mairie d’un rapport de quatre pages au commissaire enquêteur.
Avec, grossièrement, trois demandes : la suspension de l’enquête parcellaire en cours, la réalisation d’un bornage précis et transparent de la ZNPAF et le renforcement législatif de cette zone.









Seront-ils, cette fois, entendus ?