Avec un casier judiciaire vierge, et aucun trouble psychiatrique relevé par le médecin chargé de l’examiner au cours de l’instruction, le trentenaire relate de quelle manière la relation, ancienne de neuf ans, s’est dégradée peu avant le mariage. L’adultère de sa jeune épouse est aussi évoqué.
Des doutes
« Tout ça est un beau flop. C’est extrêmement déplaisant », a constaté le représentant du parquet. « Aujourd’hui, il n’y a pas d’élément matériel pour soutenir la culpabilité. Il y a un doute sur la réalité des faits, et le doute, on le sait, doit profiter au mis en cause. »
Une position tancée par Me Camille Gagne, avocate de la partie civile. « Ce dossier n’est pas vide. Il ne s’agit pas d’accusation de viol pour faire oublier un adultère. Il y a des témoins à charge, qui sont toujours les amis de Monsieur, qui disent qu’il a reconnu les faits. Et qu’elle, elle était très mal ».
Sa contradictrice, Me Alexandra Tempels Ruiz, a mis en balance les personnalités des ex-époux. « Lui est bienveillant, empathique. Elle a un comportement étrange, irrationnel, d’enfant gâtée », justifie-t-elle, en les ayant observés au cours de la procédure de divorce. « Elle ment tout le temps et sur tout. Pourquoi ? Parce qu’elle ne peut pas se regarder dans le miroir ».
Le tribunal a relaxé le prévenu, « pas au bénéfice du doute », mais en validant son innocence dans ce dossier.