
Dans le cadre des Jeux Olympiques 2024, une délégation de la Manche s’est rendue ce mercredi 8 février 2023 à Paris pour officialiser le passage de la flamme olympique dans le département. Tony Estanguet, directeur du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJO), était présent.
Actu : Quel était l’objectif de cette réunion en présence de Jean Morin, président du Département de la Manche, et Thomas Velter, président de l’EPIC du Mont Saint-Michel ?
Tony Estanguet : Nous souhaitons préparer au mieux l’accueil de la flamme et cette rencontre est une première étape. Nous voulons réussir à embarquer un maximum de Françaises et de Français dans cette aventure et valoriser nos territoires, qui seront vus dans le monde entier. Et nous sommes ravis d’accueillir la Manche dans cette aventure.
« Une fête populaire »
Jean Morin, président du Département de la Manche, s’est félicité de l’officialisation du passage de la flamme olympique sur notre territoire. « Cette signature de convention est symbolique et n’est qu’une étape. Nous entrons enfin dans le concret. Nous nous sommes posé la question de savoir s’il fallait ou non accueillir l’événement, mais l’idée de voir la flamme dans un lieu aussi emblématique et spirituel que le Mont-Saint-Michel nous a convaincus. Ce sera une véritable fête populaire. »
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« Véhiculer des valeurs »
Quel sera le parcours emprunté par la flamme olympique ?
T.E. : Nous ne pouvons pas l’annoncer pour le moment. Il sera dévoilé au grand public au printemps prochain ainsi que le jour de passage, puisque l’idée est de traverser un département par jour en sachant qu’au total, une soixantaine de départements ont souhaité participer en répondant à l’appel à candidatures que nous avions lancé.
On peut en déduire que le Mont-Saint-Michel sera le point d’orgue de la journée ?
T.E. : Le Mont-Saint-Michel sera l’une des images fortes du passage de la flamme, c’est l’un des principaux monuments français. Pour le reste, nous discuterons dans les prochaines semaines avec les partenaires manchois mais il y a de grandes chances de retrouver les principales villes du département au programme. On sait également que 2024 sera le 80e anniversaire du Débarquement, qu’on essayera d’intégrer sans pour autant déranger les habituelles célébrations. Nous allons réfléchir au meilleur timing. Mais méfiez-vous, nous sommes capables de vous réserver des surprises !
Il y a évidemment la question du parcours, mais aussi celle des porteurs de la flamme olympique. Peut-on d’ores et déjà annoncer des noms ?
T.E. : Nous sommes en train d’y réfléchir, mais nous voulons d’abord stabiliser le parcours avant de se pencher sur cette question.
L’idée est de faire participer tout le monde ?
T.E. : Ce que l’on peut dire, c’est que les relayeurs ne seront pas forcément des sportifs de haut niveau. Nous voulons véhiculer des valeurs de parité, d’inclusion, donner de la visibilité à des acteurs du monde associatif local. Nous avons également la volonté d’associer des jeunes, des collégiens. Nous commencerons à regarder tout cela au deuxième semestre de cette année.