Depuis le début du mois, le temps est clément avec des températures au-dessus des normales de saison. Malgré une petite baisse du mercure lundi, les températures repartent à la hausse cette semaine, pour atteindre localement 35°C.
Les températures, déjà douces depuis le début du mois de mai, ne vont qu’augmenter ces prochains jours. Comme le souligne Météo-France, la France connaît cette semaine un épisode de chaleur exceptionnel, avec des températures dépassant les 30°C dans la plupart des régions.
« La dépression située au large de l’Irlande favorise à l’avant un flux de sud à sud-ouest. De l’air chaud en provenance du Maghreb remonte sur le pays », précise l’institut dans un bulletin publié lundi.
Jusqu’à 35°C localement
Ainsi, après une baisse – relative – des températures lundi, les températures sont reparties à la hausse dès ce mardi, et le phénomène va se poursuivre jusqu’à la fin de semaine.
Les températures vont ainsi « culminer à des valeurs très élevées en milieu de semaine, entre mercredi et jeudi, voire vendredi. Les maximales seront alors comprises entre 30 et 34°C, voire 35°C localement sur la plupart des régions, à l’exception des régions proches de la Manche et du littoral méditerranéen », précise Météo-France.
« Certaines villes comme Lyon pourraient connaître au moins cinq jours de suite dépassant le seuil de forte chaleur (30°C), un événement rarissime en mai », série qui pourrait même se prolonger sur six ou sept jours à Montélimar, selon l’établissement public.
Un record national battu?
Comme le rappelle Météo-France, cet épisode de chaleur est « exceptionnel par sa précocité, sa durabilité et son étendue géographique ». Jusqu’à présent, le record national de température lors d’une journée de mai remonte au 28 mai 2017, avec 22,87°C en moyenne dans tout le pays. Or, selon l’institut, « il pourrait être battu cette semaine ».
Les températures devraient repartir à la baisse dès la nuit de vendred à samedi. Dès mardi prochain, le mercure se rapprochera des normales de saison, mais cet épisode de chaleur « devrait faire de 2022 le mois de mai le plus chaud jamais enregistré », explique à l’AFP Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France.
« Dans le contexte du changement climatique, les périodes de vagues de chaleur sont amenées à devenir plus fréquentes et tendent à s’installer plus précocement au cours du printemps qu’avant », rappelle encore l’institut.