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La cour d’appel infirme le non-lieu d’une policière accusée d’avoir éborgné au LBD un gilet jaune

Par Sudouest.fr avec AFP

Le 16 mars 2019, lors d’une manifestation sur les Champs-Élysées, la policière de la BAC avait tiré à 15 reprises avec son LBD, notamment au moment de la blessure de ce gilet jaune

La cour d’appel de Paris a infirmé mardi le non-lieu dont a bénéficié une policière accusée d’avoir éborgné par un tir de LBD David Breidenstein, un gilet jaune, lors d’une manifestation violente en mars 2019 à Paris.

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La chambre de l’instruction a « renvoyé le dossier au juge d’instruction », a précisé une source judiciaire, dans cette affaire dans laquelle la policière Marine V. est considérée par la justice comme l’autrice du tir, ce qu’elle conteste.

Lors d’une audience à la cour d’appel le 16 janvier, en présence de David Breidenstein et d’un rassemblement de gilets jaunes mutilés, le parquet général de la cour d’appel de Paris avait requis la confirmation du non-lieu.

Légalité du tir

Le 16 mars 2019, la policière de la BAC de Paris avait tiré à 15 reprises avec son LBD, notamment au moment de la blessure de ce gilet jaune. Pendant l’enquête, elle s’est dite « sûre » de n’avoir pas touché David Breidenstein « puisque je n’ai pas tiré dans la partie supérieure du corps et il n’était pas en train de nous jeter un projectile ». Les vidéos du 16 mars, filmées par la caméra de son LBD, ont été effacées.

Pour la juge signataire du non-lieu en juillet, l’enquête établissait que « Marine V. doit être considérée comme l’auteur du tir » de LBD. Mais au moment de la blessure, « les policiers présents se trouvaient exposés à des violences, menaces et voies de fait qui justifient l’usage des LBD », tranchait la juge.

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En audition, le plaignant avait déclaré qu’il était éloigné des personnes violentes et ne représentait aucun danger. Son avocat Me Arié Alimi a contesté l’emploi régulier du LBD, notamment parce que son tir avait atteint l’œil de son client alors qu’il est interdit de viser au-dessus du torse.

« S’il est vraisemblable de penser que (David Breidenstein) n’était pas la cible, la seule circonstance qu’il n’ait pas atteint la personne visée ne suffit pas à démontrer » un emploi illégal du LBD, avait jugé la magistrate.

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