Par Valentin Mauduit Publié le L'Écho Sarthois Voir mon actu Suivre
« Ce poste, la municipalité y avait pensé avant le Covid-19 », assure Marie Denonelle, conseillère municipale avec la mission jeunesse. Le recrutement est terminé, et l’accompagnatrice jeunesse est bien là.
Inès Gasnier est arrivée en novembre dernier. Un rôle qui prend encore plus de sens à l’heure où le décrochage scolaire est au plus haut et la motivation des écoliers, lycéens et étudiants au plus bas. « On ne pensait pas qu’il y aurait autant à gérer », glisse l’élue.
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« Un tempérament volontaire »
La jeune femme a fait mouche dans l’œil des recruteurs de par son passé à la commune de La Ferté-Bernard… « J’ai déjà travaillé au centre de loisirs, et j’ai été secrétaire au service des sports. » Mais ce n’est pas tout…
Après un BPJEPS Animation Sociale au Mans, et seulement quelques mois dans le monde du travail, elle se retrouvait « directrice du périscolaire à Lavaré. Une bonne expérience. Mais je sais que c’est trop tôt pour avoir de telles responsabilités », affirme-t-elle. « Elle a un tempérament volontaire », note de son côté Marie Denonelle.
Ce poste d’accompagnatrice jeunesse est donc taillé pour elle.
Je dois accompagner tout jeune qui est dans le besoin, que ce soit au niveau de la santé, de l'emploi ou de la formation. Et les missions me convenaient puisqu'il y a plusieurs casquettes sur ce poste avec l'accompagnement jeunesse, mais je suis aussi animatrice des 11-18 ans, et je participe également aux temps méridiens à l'école Victor-Hugo.
A l’avenir, ces temps méridiens se feront peut-être dans d’autres écoles de la ville. « Le but est de créer un lien plus tôt avec le jeune. A 15 ans, on rame un peu pour les faire venir. Là, je les vois grandir, et après, il sera plus facile pour eux de venir me voir », espère Inès, originaire de Ceton.
« Pas faire à la place du jeune »
Pour le moment, l’accompagnatrice est encore dans la « construction du réseau de partenaires, comme la mission locale, le pôle prévention, la MFR, le CCAS. »
Inès fait également comprendre que son objectif « n’est pas de faire à la place du jeune. Nous sommes juste là pour mettre en confiance, créer un lien… »
Elle a déjà pu s’entretenir avec l’observatoire de la jeunesse, dirigé par Jean Le Moal. « C’est important d’intégrer ce réseau où tout tourne autour de la jeunesse. Maintenant, nous devons trouver une régularité dans l’échange. »
Pour Inès le plus dur commence, « me faire connaître auprès des jeunes. Il va falloir aller les chercher sur l’extérieur pour ceux qui sont déscolarisés. » Ensuite, elle pourra commencer à poser sa patte, transmettre sa passion pour la photographie, organiser des animations dans les différents quartiers fertois.