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En 2019, il voit une boule apparaître sur son corps, au niveau du cou, puis une autre au niveau de l’aine, et enfin, sous le bras. Louis pensait à de simples kystes, mais décide tout de même d’aller voir son médecin généraliste. « Il m’a tout de suite envoyé faire un scanner et l’on a découvert que mes ganglions lymphatiques étaient gonflés. » À l’époque, il allait avoir 45 ans, il se souvient avec amertume : « On m’a dit que c’était peut-être une infection mais le médecin faisait une drôle de grimace. Je me suis dit « voilà, c’est mon anniversaire ». »
Louis fait un PET Scan. « Ça brillait dans mon corps comme un sapin de Noël. » On lui annonce un mois avant les fêtes, un cancer du sang, une annonce difficile, qui suit l’acceptation de sa séparation, après 25 ans de vie commune.
Vivre chez ses parents, sans argent
Lorsqu’il apprend la nouvelle, Louis décide de quitter ses filles, avec qui il vivait dans le Gard, pour retourner chez ses parents à La Londe. Après des années de lutte contre la maladie, le quarantenaire y réside toujours. « À mon âge c’est difficile moralement. J’aimerais pouvoir accueillir mes enfants dans ma propre maison », explique-t-il.
Avec une cessation totale d’activité, ordonnée par les médecins, après 31 ans dans le bâtiment, Louis se retrouve sans revenus. En effet, une personne atteinte d’un cancer peut percevoir des indemnités journalières durant 3 ans maximum. Ensuite, elle doit faire une demande de pension d’invalidité de longue durée, « mais ça peut mettre plus de deux mois, et avec le piratage informatique en Seine-Maritime, les procédures ont été ralenties », affirme Louis.
Continuer à travailler pour s’occuper
Malgré les ordres du médecin, Louis souhaite travailler un peu pour pouvoir vivre décemment. « Je mange, je fume, j’ai mon portable et ma voiture, ça fait des frais tout de même », s’amuse-t-il. Pour cela, pour peut-être avoir sa propre maison, et surtout pour s’occuper, Louis propose à des particuliers de venir effectuer des travaux chez eux. « Je peux faire tout ce qui est lié au bâtiment ou à l’entretien du jardin. »
Sa maladie le poursuit, et l’empêche de rester debout trop longtemps, mais Louis reste positif au sujet du futur : « Je continue d’espérer voir les beaux jours revenir. »
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