
Les aficionados se souviennent certainement de sa série intitulée Craquelure, ou encore de sa déclinaison d’œuvres, mêlant échantillons de laine, de soie et de fragments reprisés de sacs de pommes de terre en jute, dont chaque pièce portait le nom d’une variété comme Mona Lisa ou Désirée.
Cette fois-ci, la plasticienne Catherine Loy a exposé de grands formats du 17 au 19 février 2023 dans l’ancien musée du filet à La Perrière, à Belforêt-en-Perche (Orne) : « Ce sont des peintures à l’encre et à l’acrylique marouflées sur bois », renseigne-t-elle.
Et j’expose aussi de petits formats inspirés par des couleurs et des matières textiles, comme des petits tableaux représentant des formes humanoïdes découpées dans de la soie.
L’artiste aime passer d’une collection et d’une discipline à l’autre : « j’aime changer, passer du volume à la matière, recycler des matières textiles ».
Catherine Loy entretient ainsi la curiosité des amateurs qui ont pu contempler ses œuvres sur le marché d’art de La Perrière, à la Maison désinvolte et à la galerie Rateau également, mais aussi à Mortagne-au-Perche, Nogent-le-Rotrou, ou encore Paris.
« Je rayonne beaucoup dans la région », confirme-t-elle. « J’y vis depuis 25 ans, j’y ai déployé mes racines. D’ailleurs, mon fils Swann, qui est né dans le Perche, suit un peu mes traces en tant que musicien, puisqu’il se produit aussi dans plusieurs lieux de la région. »
Telle mère tel fils, qu’il ne sera pas rare de rencontrer dans les manifestations culturelles percheronnes au cours de l’année.