
L’annonce du maire de Pérols Jean-Pierre Rico d’organiser une corrida, avec mise à mort, le samedi 15 juillet dans les arènes de la commune de la Métropole de Montpellier provoque l’indignation de la Société Protectrice des Animaux (SPA).
« Un projet hors la loi »
À travers la voix de son président bénévole Jacques-Charles Fombonne, la Société Protectrice des Animaux s’indigne de l’annonce du retour, le 15 juillet prochain, de la corrida dans les arènes de Pérols après vingt ans d’absence. L’association rappelle que la corrida est interdite partout en France à l’exception de quelques départements et à la condition que cette activité n’ait jamais été interrompue. « L’intention de reprise après vingt ans d’interruption ne correspond pas au cadre fixé par l’article 521-1 du code pénal et place donc ce projet hors la loi » juge Jacques-Charles Fombonne.
À lire aussi
- Près de Montpellier : comment est né le retour de la corrida dans les arènes de Pérols ?
En 2019, la SPA assigna devant les tribunaux correctionnels les principales villes taurines, les organisateurs de corridas et les toréros. L’association a obtenu une victoire quand les tribunaux saisis ont reconnu le caractère « indéniable des souffrances et des sévices graves infligés aux taureaux pendant la corrida ». La SPA demande à ce que « le législateur supprime l’exception territoriale qui subsiste encore » et indique concernant le retour de la corrida dans les arènes de Pérols qu’elle portera plainte « dès la première maltraitance constatée ».